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JOSEF KOUDELKA – IKONAR

Ingénieur de profession, Josef Koudelka, qui commence sa carrière de photographe vers le milieu des années soixante, est l’un des auteurs les plus influents de sa génération. Son œuvre, à mi-chemin entre la photographie artistique et le reportage, fait aujourd’hui de Koudelka une légende vivante. Parmi les récompenses prestigieuses qu’il a reçues en reconnaissance de son travail, mentionnons le Grand Prix national de la photographie (1989), le Grand Prix Henri Cartier-Bresson (1991), et l’International Award in Photography de la Hasselblad Foundation (1992). Ikonar (le « faiseur d’icônes ») est le surnom donné à Josef Koudelka par un groupe de Roms qu’il a longuement fréquenté. Et en effet, les tirages qu’il leur avait offerts étaient utilisés comme des images quasi religieuses dans leur lieu de prière. Mais Koudelka n’est pas seulement un « créateur de photographies » mondialement reconnu, il est aussi un prolifique « collectionneur d’images », un artiste du livre, un concepteur d’expositions, un archiviste passionné, un documentaliste de sa propre existence… En plus de cinq somptueux portfolios regroupant les oeuvres majeures de Koudelka, Ikonar – Archival Constellations – publié par les éditions Spector Books rend accessible un grand nombre de documents inédits datant des années 1960 à 2012. Il s’agit en particulier de planches contacts, choisies parmi les plus de 30 000 réalisées par le photographe, et qui, mises en regard de l’oeuvre proprement dite, offrent un aperçu absolument inédit des processus de création de Josef Koudelka. Le livre de 264 pages, publié à l’occasion de l’exposition éponyme au musée Photo Élysée, à Lausanne, du 4 novembre 2022 au 31 janvier 2023, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions allemandes Spector Books.

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HANS VAN DER MEER – MINOR MYSTERIES

Publié par les éditions Fw:Books, Minor Mysteries de Hans van der Meer présente ses premiers clichés réalisés à Budapest et dans ses environs, alors qu’il était encore étudiant à la Rijksacademie d’Amsterdam. Inspiré par les célèbres photographes de rue – en particulier la poésie d’André Kertész, le style humoristique de Robert Doisneau et le surréalisme et la sensibilité d’Henri Cartier-Bresson – van der Meer s’est envolé pour la capitale hongroise à l’automne 1984 et y est resté pendant un an. Minor Mysteries offre un aperçu de ce qui a fasciné le photographe hollandais en tant que jeune étranger curieux dans un pays qui, à première vue, semblait étranger et distant, mais où il a rapidement trouvé sa place. Sans plan préconçu, il s’est laissé guider par son intuition, errant dans les rues comme un metteur en scène rassemblant des scènes pour un scénario. C’est ainsi qu’il est tombé sur des situations merveilleuses, ludiques, parfois tragicomiques. Avec le recul, la série est comme un monument à une époque en transition. Une époque qui touchait à sa fin, dans une ville au cœur de l’Europe, qui semblait meurtrie sous le poids de l’histoire, mais avec l’espoir de quelque chose de nouveau. Le photographe explique: “Quarante ans après la division de l’Europe par Staline, Churchill et Roosevelt, comme ailleurs dans le bloc de l’Est, les habitants de la Hongrie ont dû faire face à une situation qu’ils n’avaient pas demandée. J’ai été émue par la réalité quotidienne de la vie des gens. Il était triste de voir des personnes âgées ramasser des cartons pour quelques forints, abandonnées par leur gouvernement avec une pension minuscule. Ces images ne semblaient pas accidentelles. Elles soulevaient une question sous-jacente : en quoi ces mystères anodins renvoyaient-ils à une image plus vaste ?” Le livre de 176 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des editions néerlandaises FW:Books. Une édition signée et limitée à 100 exemplaires offerte avec un tirage (22 x 20 cm) est également disponible ici.

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CHRISTOPHER ANDERSON – MARION

Christopher Anderson, membre de la prestigieuse agence Magnum Photos, fait partie des photographes contemporains les plus influents. Son œuvre visuelle défie toute catégorisation puisqu’elle se situe entre les mondes du documentaire, de l’art, de la photographie commerciale et de la photographie de mode. Après le succès de Pia (2020) et Son (2021), les éditions britanniques Stanley / Barker publient Marion, le nouveau livre d’Anderson, qui marque le dernier chapitre d’une trilogie relatant la vie et les amours de sa propre famiile de manière très intense au cours de leur vie commune. Le photographe a commencé à prendre des clichés de sa famille de manière totalement organique. Ses images étaient simplement l’action naturelle d’un époux essayant d’arrêter le temps, et de ne pas laisser s’envoler un seul moment de ses relations. En tant que photographe, il était loin de considérer ses photos personnelles comme une “œuvre”, jusqu’à ce que le photographe Tim Hetherington voie une photo qu’Anderson avait prise de sa femme Marion et dise : ” Ceci évoque le temps qui passe “. Anderson a commencé à voir ses images personnelles sous un nouveau jour et, avec le temps, il a fini par penser que ces photographies étaient en fait l’œuvre de sa vie. “Cela n’a jamais été une sorte d’exercice créatif. Les photographies sont des expressions de l’amour… un enregistrement de cette expression. Elles sont plus que des souvenirs”, explique le photographe. Publié en novembre dernier, l’ouvrage de 160 pages est encore disponible sur la boutique en ligne des éditions Stanley / Barker.

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DAVID THOMSON – DRY HOLE

Publié conjointement par les éditions britanniques Archive of Modern Conflict et Morel Books, Dry Hole est une sélection éclectique et intuitive d’images extraites d’une collection de vraies cartes postales photographiques. Le début du siècle dernier a vu une explosion de la popularité des cartes postales régionales, en particulier en Amérique du Nord, où elles étaient à la fois collectionnées et utilisées comme un moyen de communication abordable et efficace. Leur utilisation répandue a été alimentée par une réduction des tarifs postaux et l’accessibilité à de petits appareils photo conçus spécifiquement pour ce format. Bien que de nombreuses cartes postales aient été produites en série et utilisées à des fins commerciales, une partie d’entre elles ont été réalisées par des amateurs. Elles constituent des documents historiques uniques qui témoignent de la vie dans les petites villes et les zones rurales américaines à travers les événements, les lieux et les personnes qu’elles décrivent. David Thomson met en valeur les détails contenus dans le cadrage plus large des cartes postales en rognant sur des zones spécifiques – une subtile nuance de lumière, le regard d’un étranger, une tornade imminente – où le banal et l’extraordinaire se côtoient à parts égales. Cette collection d’images variées et l’effet cumulatif de cette série évoque des histoires d’efforts et d’aventures passées, au début de notre ère moderne. Une noblesse d’esprit persiste au milieu d’immenses difficultés, d’aspirations sans limites et d’espoir. L’ouvrage de 468 pages, publié dans une édition limitée à 750 exemplaires, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Archive of Modern Conflict et Morel Books.

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JEAN-MICHEL BASQUIAT – ART AND OBJECTHOOD

Publié par les editions allemandes Hatje Cantz, Art and Objecthood met en lumière le rôle des objets trouvés et des matériaux non conventionnels dans l’œuvre du célèbre artiste Jean-Michel Basquiat. Sa ferveur créatrice ne connaissant aucune limite, il peignait et dessinait sur tout ce qui l’entourait, des chaises aux réfrigérateurs, mais aussi sur des objets qu’il rencontrait dans la rue : portes et fenêtres jetées, miroirs, planches de bois et dalles de métro. Dans une interview de 1985 avec Becky Johnston et Tamra Davis, il explique : “Les premières peintures que j’ai faites étaient sur des fenêtres que je trouvais dans la rue. Et j’ai utilisé la forme de la fenêtre comme cadre, et j’ai simplement posé la peinture sur la partie en verre, et sur des portes que je trouvais dans la rue.” Entremêlant l’art et la vie, ces œuvres tridimensionnelles font non seulement partie intégrante du paysage culturel de New York dans les années 1980, mais elles sont aussi des symboles de l’engagement de Basquiat envers la réalité qui l’entoure et de sa transformation. Art and Objecthood emprunte son titre à l’essai influent de 1967 du célèbre historien de l’art Michael Fried, qui critiquait le minimalisme pour sa séparation dogmatique entre “art” et “objet”, arguant que sa présentation d’objets isolés en tant qu’art relevait de la théâtralité plutôt que d’un art véritable, qui pour Fried impliquait l’unité de l’art et de l’objet. En invoquant la position de Fried, ce livre invite les spectateurs à considérer le débat sur l’art et l’objet comme une lentille permettant d’examiner les utilisations d’objets par Basquiat. La publication présente de nouvelles études réalisées par d’éminents spécialistes de Basquiat et des historiens de l’art. Il s’agit de la première étude exhaustive à explorer l’utilisation par Basquiat d’objets trouvés et de supports peu orthodoxes, ainsi que leur rôle dans le traitement des questions d’inégalité sociale, de seuils politiques et de frontières raciales aux États-Unis. Le livre de 288 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Hatje Cantz ainsi que dans les meilleures librairies indépendantes.

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MARTIN WONG – MALICIOUS MISCHIEF

Peintre autodidacte, Martin Wong (1946 — 1999) apprend les usages de l’art figuratif en portrayant le bouillonnant quartier new-yorkais du Lower East Side, où il s’installe en 1978. Il peint le quotidien de son quartier, à l’époque composé d’immeubles en briques délabrés et graffés où vivent différentes communautés ethniques, notamment hispaniques. Mêlant réalisme social, érotisme, interculturalité et décoration, ses toiles au style unique en sont des riches témoignages. Représenter le fourmillement du Lower East Side permet à Martin Wong d’aborder des sujets variés au sein de ses œuvres. L’artiste se passionne notamment pour les systèmes de communication minoritaires tels que la langue des signes, les symboles astrologiques, les graffitis, les tatouages ou encore les dispositifs de reconnaissance sexuels. Son intérêt pour ces codes identitaires annonce l’attachement de la scène artistique pour ses questions dans les années 1990. À l’occasion de sa toute première grande rétrospective européenne, les éditions allemandes Verlag Der Buchhandlung Walther König sortent un superbe catalogue de l’exposition Malicious Mischief. Le titre de l’exposition et du livre est tiré de la série d’œuvres homonymes des années 90 qui abordent de manière générique le concept de hors-la-loi, qui a tant séduit Wong et qui a constitué un véritable fétiche tout au long de sa carrière, des jeunes délinquants du Lower East Side de Manhattan à ses amis graffeurs, qui devaient travailler de nuit pour éviter les ennuis avec la police. Cette publication offre de nouvelles perspectives sur la pratique de Wong à travers des textes de Marci Kwon, Sofie Krogh Christensen, David J. Getsy, Mark Dean Johnson, Krist Gruijthuijsen et Agustin Perez Rubio. Le livre de 352 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Verlag Der Buchhandlung Walther König.

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MARTIN PARR – A YEAR IN THE LIFE OF CHEW STOKE VILLAGE

Martin Parr poursuit son grand projet de documenter les traditions et coutumes de la Grande-Bretagne. Le quotidien et l’absurde se côtoient toujours étroitement dans son œuvre. Exacerbations, facéties et clichés ne rebutent jamais Parr: son regard direct, porté par un humour pince-sans-rire, fait de lui l’un des chroniqueurs les plus lucides de notre époque. Publié par les éditions britanniques RRB, A Year in the Life of Chew Stoke Village est l’aboutissement d’un projet d’un an, en 1992, au cours duquel Martin Parr s’est immergé dans les activités d’un village rural du Somerset situé dans la banlieue de Bristol. À une époque où les prix des maisons avaient fortement chuté dans tout le pays et où les jeunes avaient financièrement du mal à rester dans le village, l’afflux de nouveaux arrivants avait provoqué quelques tensions au sein de la communauté. Les fêtes et activités estivales, les nuits passées à boire au pub local, ont permis à Martin Parr de participer à la vie du village et d’établir des liens avec ses habitants. Souvent décrit comme un “chroniqueur de la vie”, Le photographe est réputé pour sa vision singulière de la société nous permettant de voir d’une manière totalement nouvelle des choses apparemment familières. Son travail à Chew Stoke en est un bon exemple : l’humanité qui se dégage de ces photographies permet de s’immerger dans la vie locale à travers le prisme de son esthétique si reconnaissable. Le livre de 104 pages comprend plus de 40 images inédites du projet et est accompagné d’un nouvel essai de Diane Smyth qui replace l’œuvre dans le contexte actuel, à la fois comme travail documentaire et comme élément de la longue et variée carrière de Parr. L’ouvrage est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions RRB.

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JEAN-MICHEL BASQUIAT – OF SYMBOLS AND SIGNS

L’œuvre symbolique, complexe et souvent empreinte d’émotion de Jean-Michel Basquiat a eu un impact considérable sur la scène artistique de New York dans les années 1980. Et bien que sa trop brève carrière se soit terminée par sa mort à l’âge de 27 ans, Basquiat a laissé derrière lui un énorme héritage, non seulement par le nombre d’œuvres qu’il a produites, mais aussi par les messages qu’il a encodés autour de questions politiques, sociales, raciales et culturelles. Publié par les éditions britanniques Prestel, Of Symbols and Signs est un ouvrage passionnant démontrant comment Basquiat a utilisé un réseau complexe de signes et de symboles pour défier le système même qui a fait de lui la coqueluche du monde de l’art. Il retrace son inspiration à partir des dessins animés, des dessins d’enfants et de la publicité, ainsi que de son propre héritage haïtien et portoricain ; il aborde l’influence des histoires culturelles afro-américaines, africaines et aztèques ; et il révèle comment Basquiat a intégré dans son œuvre des thèmes classiques et des icônes contemporaines: athlètes, musiciens, etc. Ce qui apparaît clairement, c’est que, même jeune, Basquiat avait une profonde compréhension du rôle de l’artiste dans l’histoire de l’art et de sa position en tant que jeune artiste noir dans un monde où le racisme, la répression et l’injustice sociale faisaient partie du quotidien. Ce livre aide les lecteurs à décoder le language visuel unique de Basquiat, un ensemble d’œuvres enivrantes débordant de commentaires sociaux tour à tour incisifs, furieux, comiques, branchés et déchirants, qui restent puissants et significatifs aujourd’hui. Il contribue également à éclairer ses messages sur les questions politiques et sociales qui semblent aussi urgentes aujourd’hui qu’il y a un demi-siècle. Le livre de 216 pages est maintenant disponible dans les meilleures librairies, ainsi que sur Amazon.com.

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ALESSANDRA SANGUINETTI – SOME SAY ICE

Alessandra Sanguinetti est connue pour son travail qui explore les effets du passage du temps et les transitions de la jeunesse. Après l’énorme succès de son projet suivant les deux cousines Guille et Belinda dans leur intimité (voir ici), la photographe argentine sort un nouvel ouvrage publié par les éditions Mack: Some Say Ice. Depuis 2014, Sanguinetti n’a cessé de retourner dans la petite ville de Black River Falls, dans le Wisconsin, pour créer les images qui allaient former cette nouvelle série austère et elliptique. Cette même ville est le sujet de Wisconsin Death Trip, un livre de photographies prises par Charles Van Schaick à la fin des années 1800, qui documente les conditions de vie et de mort difficiles de ses habitants. La photographe a découvert ce livre lorsqu’elle était enfant, et cette expérience est gravée dans sa mémoire comme sa première confrontation avec la mortalité. Cette rencontre l’a amenée à explorer l’étrange relation entre la photographie et la mort, et finalement à se rendre elle-même à Black River Falls. “J’y suis allé avec toutes mes idées à ce sujet, donc j’avais un peu l’impression d’être dans mon esprit de neuf ans”, explique Sanguinetti. Les scènes austères et sculpturales et les portraits ambigus et inquiétants qui composent l’ouvrage dépeignent un lieu presque hors du temps. Présentées sans texte ni explication, les photographies sont empreintes de l’esprit gothique et de l’indéniable tendresse que l’on retrouve dans ses séries antérieures. En faisant remonter à la surface de ses images des courants sous-jacents de doute et d’obscurité, Sanguinetti fait allusion à des choses absentes ou invisibles, jouant sur des atmosphères à la fois réelles et imaginaires, ainsi que sur la possibilité fantomatique de défaire la mort par l’acte photographique. “Je pense que c’est toujours l’impulsion qui nous pousse tous à prendre des selfies”, dit-elle. “C’est une réaffirmation que nous sommes dans ce monde.” Avec son titre inspiré du célèbre poème de Robert Frost qui hésite sur la meilleure façon de faire face à sa mort inévitable, Some Say Ice est un regard humaniste sur les réalités mélancoliques qui sous-tendent nos vies, vues avec une clarté glaciale par l’une des plus remarquables photographes contemporaines. Le livre de 148 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions britanniques Mack.

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HAJIME KIMURA – CORRESPONDENCE

Diplômé en architecture et en anthropologie au Japon, Hajime Kimura (1982) se passionne pour la photographie et trouve son inspiration dans sa région natale, auprès de son père, dans la campagne japonaise. Ce qui est important pour lui : photographier sa famille, son environnement et laisser son empreinte dans ce monde. Pour cela, il photographie en noir et blanc et accentue les contrastes des images pour rendre compte de l’atmosphère froide et hivernale ressentie au moment même. Pour Correspondence, son nouveau projet publié conjointement par la galerie Ibasho et les éditions The (M)éditions, le photographe a voyagé dans la région de Torres Vedras, au nord de Lisbonne, célèbre pour ses vestiges archéologiques. Arpentant l’une de ces anciennes plages, Kimura a documenté les paysages actuels et les objets et déchets qu’il a y trouvés lors de ses promenades, en imaginant que ces détritus auxquels on ne prête pas attention, ou la flore et la faune d’aujourd’hui, pourraient faire l’objet de recherches archéologiques dans le futur et indiquant, à la manière d’un archéologue, les lieux, dates et heures de leur « excavation ». L’artiste explique: “Il s’agit d’un méta-message que j’ai envoyé dans un lieu célèbre pour l’archéologie, aux futurs archéologues, ou à toute personne qui trouve par hasard une relique du passé. Ce que nous reconnaissons aujourd’hui comme un simple déchet peut devenir un indice pour explorer le passé dans quelques décennies ou même quelques centaines d’années. J’ai décidé de transmettre ce message aux personnes du futur qui ne l’ont pas encore vu, des photographies de détritus et du paysage environnant où les détritus sont tombés. Je les ai réunies dans ce livre, et je vous ai laissé faire les “fouilles”. C’est la base de cette histoire.” Publié dans une édition limitée à 450 exemplaires, l’ouvrage est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions The (M)éditions.

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ALEX WEBB AND REBECCA NORRIS WEBB – WAVES

Alex Webb a étudié la photographie au Carpenter Center for the Visual Arts. C’est en 1974 qu’il deviendra photojournaliste avant de rejoindre la célèbre agence Magnum deux années plus tard. Depuis, il a travaillé pour de nombreux magazines tels que New York Times Magazine, Life ou encore National Geographic. Avec son épouse la photographe et poétesse Rebeca Norris Webb, ils forment l’un des duos artistiques les plus prolifiques de notre époque. Inspiré par le roman The Waves de Virginia Woolf, ce nouveau projet collaboratif publié par les éditions américaines Radius Books rassemble le travail des deux inséparables partenaires créatifs. Cette collection intime sert de journal de bord pandémique en mots et en images, créé alors que le couple était en grande partie isolé à Cape Cod de mars 2020 à mai 2021. Rebecca offre une poésie originale, écrite à la main, qui ponctue ses photographies lyriques et les paysages marins panoramiques d’Alex. Leurs images servent de méditations poignantes sur ce que signifie être à la fois intimement lié au monde qui nous entoure et profondément isolé de tout ce qui nous est cher. Alex Webb explique: “Loin des environnements urbains animés que j’ai souvent photographiés, j’ai suivi les mouvements subtils du temps et des marées, du vent et de l’eau. Pendant ce temps, Rebecca a photographié les vagues de lumière qui traversaient les nombreuses fenêtres de notre maison, et a écrit des textes dépouillés pour essayer de naviguer émotionnellement dans cette période troublante, où tant de personnes que nous connaissons ont été prises dans ce tourbillon.” Avec ses 108 pages, Waves est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Radius Books. Une édition limitée contenant deux tirages signés par les deux artistes est également disponible ici.

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