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THE STORY OF EAMES FURNITURE

Les éditions Gestalten sortiront à la fin du mois un superbe coffret comprenant deux livres sur la vie et l’œuvre de Charles et Ray Eames. The Story of Eames Furniture documente en détail, sur plus de 800 pages, le travail des deux designers et de leur équipe, ou comment le design moderne s’est invité dans les bureaux et les maisons à travers le monde.

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TOMOO GOKITA – GET DOWN

À l’occasion de la première rétrospective de l’artiste japonais Tomoo Gokita au musée Dallas Contemporary, les éditions italiennes Mousse Publishing publient Get Down, le catalogue officielle de l’exposition. Qu’elles soient peintes en nuances de gris ou en couleurs, les toiles de Gokita se caractérisent depuis longtemps par leurs sujets à forte charge psychologique : portraits inquiétants, natures mortes troublantes et abstractions oniriques. Les archétypes culturels que l’on retrouve dans ses œuvres de ces dix dernières années – des lutteurs et des starlettes aux danseurs et aux bureaucrates – ont été initialement inspirés de photographies que l’artiste a trouvées dans des magazines et des journaux anciens. Une fois plongé dans le processus d’application de la peinture sur la toile, il déformait spontanément ces images. Dans ses peintures récentes, cependant, Gokita ne se réfère plus à des documents imprimés : les figures et les formes émergent directement de son imagination. Plus éthérées et amorphes qu’auparavant, les figures surnaturelles de l’artiste sont à la fois angéliques et démoniaques, rappelant les androïdes, les extraterrestres et autres chimères indéfinissables. Elles rappellent les créatures inquiétantes des films de science-fiction de série B tout en évoquant le langage populaire de Pablo Picasso, Salvador Dali, Giorgio De Chirico, Francis Bacon et Philip Guston. Ce volume, richement illustré, est l’occasion de découvrir les toutes dernières œuvres de Gokita qu’il a réalisé durant les confinements liés à la pandémie. L’ouvrage de 80 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Mousse Publishing.

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BRUTALISM REINVENTED

Qu’il s’agisse de complexes résidentiels de luxe, de bureaux, de lieux de culte ou de musées, l’architecture brutaliste est en pleine effervescence au XXIe siècle et le nouveau livre Brutalism Reinvented, publié par les éditions britanniques Prestel, explore les nouvelles approches de ce style. Conçu dans la même lignée esthétique audacieuse qui a inspiré l’ouvrage Le Corbusier (voir ici), ce livre présente cinquante exemples récents de la manière dont les architectes du monde entier adoptent les principes du Brutalisme – simplicité, fonctionnalité et crudité – et les réimaginent en fonction des critères et des tendances actuels. S’inspirant de l’approche radicale de ce mouvement architectural controversé, les bâtiments bruts d’aujourd’hui sont à la fois sophistiqués et élégants. Comme le révèlent les centaines de photos extérieures et intérieures présentes dans ce recueil, les architectes ont su tirer parti des nouvelles technologies pour créer des structures en béton raffinées et séduisantes, à la fois stylisées et modernes. Chaque chapitre est consacré à un concept de bâtiments et est illustré par une sélection de structures emblématiques qui constituent une référence visuelle essentielle pour le Brutalisme. Dans certains cas, la puissance globale de l’esthétique est associée à des matériaux aussi impactants que le verre, le métal ou la brique; d’autres exemples montrent comment les lignes classiques du Brutalisme sont intégrées dans des espaces généreusement proportionnés et lumineux. Brutalism Reinvented est une synthèse informative de l’héritage de l’architecture brutaliste. Le livre de 240 pages constitue une exploration passionnante de la manière dont les architectes les plus innovants de notre époque redécouvrent la beauté inhérente des volumes massifs en béton, un aspect qui était au au cœur de la vision originale de Le Corbusier. Disponible dès maintenant sur Amazon.com.

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TOMOO GOKITA – WORKS COPYRIGHT

Publié par la galerie de Los Angeles Blum & Poe à l’occasion de l’exposition personnelle de Tomoo Gokita (du 15 mai au 26 juin 2021), Works Copyright rassemble des dizaines d’oeuvres de de l’artiste japonais parmi un vaste éventail d’autres images, allant de polaroïds et de photoshoots pris au hasard à ses créations pour des zines, des T-shirts, des couvertures de livres et d’albums remontant à son ancienne carrière de graphiste. Qu’elles soient peintes en nuances de gris ou en couleurs, les toiles de Gokita se caractérisent depuis longtemps par leurs sujets à forte charge psychologique : portraits inquiétants, natures mortes troublantes et abstractions oniriques. Les archétypes culturels que l’on retrouve dans ses œuvres de ces dix dernières années – des lutteurs et des starlettes aux danseurs et aux bureaucrates – ont été initialement inspirés de photographies que l’artiste a trouvées dans des magazines et des journaux anciens. Une fois plongé dans le processus d’application de la peinture sur la toile, il déformait spontanément ces images. Dans ses peintures récentes, cependant, Gokita ne se réfère plus à des documents imprimés : les figures et les formes émergent directement de son imagination. Plus éthérées et amorphes qu’auparavant, les figures surnaturelles de Gokita sont à la fois angéliques et démoniaques, rappelant les androïdes, les extraterrestres et autres chimères indéfinissables. Elles rappellent les créatures inquiétantes des films de science-fiction de série B tout en évoquant le langage populaire de Pablo Picasso, Salvador Dali, Giorgio De Chirico, Francis Bacon et Philip Guston. Cette publication comprend un essai de Jamieson Webster, le premier à examiner les images de Gokita à travers le prisme de la psychanalyse freudienne. Webster écrit : “son travail, qui met l’accent (parfois) sur une figuration réaliste, est rendu inquiétant en lui conférant une aura de relations humaines agressives et le simple fait d’une culture de surveillance constante. En effet, ce qui est inquiétant, c’est de mettre dans son œuvre le climat affectif du sur-moi, de montrer que nous vivons à une époque qui nous a poussés à la limite de la vie et de la mort. Notre véritable esthétique est l’inquiétude.” Le livre de 272 pages, publié dans une édition limitée à 1000 exemplaires, est maintenant disponible sur la boutique en ligne de la galerie Blum & Poe.

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PAUL GRAHAM – BEYOND CARING

Après le succès de la réédition de A1- The Great North Road, (2020), les éditions britanniques Mack ressortent Beyond Caring, le second volet de la célèbre trilogie de Paul Graham. Publiée à l’origine à compte d’auteur en 1985, la série a été réalisée dans les salles d’attente et les couloirs des bureaux de la sécurité sociale et du chômage du Royaume-Uni, afin de documenter les longues attentes, les queues interminables et les mauvaises conditions d’un système surchargé, pour aboutir à une puissante série de photographies traduisant la détresse des gens. N’ayant jamais reçu l’autorisation officielle de réaliser son travail, Graham a pris ses photos discrètement, généralement sans regarder dans l’appareil, entrainant une désorientation spatiale qui souligne la détresse des citoyens vulnérables. Beaucoup ont été choqué par l’oeuvre de Graham à sa sortie. Les plus grands photographes de l’agence Magnum ont été outrés par l’utilisation de la couleur dans un sujet documentaire classique, tandis que d’autres ont célébré la façon dont la série se situait à cheval entre le monde de l’activisme et celui de l’art (elle a été exposée à la fois aux conférences du Trade Union et au Museum of Modern Art de New York). Paul Graham a façonné une nouvelle forme de photographie engagée, mélangeant des éléments de documentaire social, de “nouvelle couleur” et de reportage, pour créer un ensemble d’œuvres saisissantes qui perdurent à ce jour. Plusieurs décennies se sont écoulées depuis leur réalisation en 1984, mais ces images ont gagné en importance non seulement sur le plan photographique, mais aussi en tant que témoignage historique unique de la crise du chômage au Royaume-Uni au milieu des années 1980. L’ouvrage de 84 pages est maintenant disponible en version normale et version signée par le photographe sur la boutique en ligne des éditions Mack.

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MIKE OSBORNE – FEDERAL TRIANGLE

Mike Osborne est un photographe dont l’œuvre aborde divers thèmes, tels que l’architecture, le paysage, l’histoire, ou encore la technologie. Intitulé d’après un complexe gouvernemental coincé entre le Capitole et la Maison-Blanche, son nouvel ouvrage publié par les éditions Gnomic Book Federal Triangle décrit Washington DC comme une sorte de triangle des Bermudes bureaucratique, un lieu impénétrable de mystère, de danger et de désorientation. Commencé en 2016, le projet consiste en une série de brèves rencontres avec les artifices du pouvoir, qui ont conduit à une cascade de questions. Que font ces hommes munis d’écouteurs qui se réunissent dans des recoins près de voitures portant des plaques diplomatiques? Pourquoi des véhicules entièrement noirs passent au ralenti dans les ruelles derrière les villas de Georgetown. Où vont ces jardiniers qui font l’objet de fouille avant de pouvoir entrer dans des enceintes murées? Si le photographe américain était enclin aux projections paranoïaques, quels types de rencontres pourraient activer ses peurs et ses fantasmes conspirationnistes les plus sombres ? Quelles scènes et situations évoqueraient le sentiment paradoxal d’être proche des leviers du pouvoir tout en étant loin de ceux-ci? Osborne explique: “Mes images ne font pas directement allusion à des complots ou des conspirations spécifiques, mais elles se focalisent parfois sur des scènes et des situations qui renvoient à un sentiment généralisé de malaise, d’anxiété et d’absurdité qui caractérise ce moment.” Federal Triangle soulève ce genre de questions de manière imagée. Les photographies sont profondément ambiguës : les scènes du quotidien sont teintées de la possibilité de violence et de conspiration. En retenant plus qu’elles ne révèlent, les images de Mike Osborne invitent à des projections qui parlent de la peur, du doute, du dysfonctionnement et de l’absurdité de notre moment présent. Le livre de 144 pages, publié dans une édition limitée à 750 exemplaires, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Gnomic Book.

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GUILLOTINE INTERVIEW – AKROE (VERSION FRANÇAISE)

Peux-tu nous parler un peu de ta jeunesse, ton adolescence et comment cette période de ta vie t’a influencé toi et ton travail?

Quand j’étais ado, j’étais pas trop dans la norme locale, surtout dans la région où j’ai grandi : le Jura, c’était plus rugby, foot, beuveries, mobylettes, docs coquées, jeans clair et bombers. Je te laisse imaginer la vie d’un tagger surexcité dans ce contexte, j’étais pas tellement à ma place. Les souvenirs forts sont liés au graffiti, c’était ma liberté d’ado et l’insouciance. J’ai passé énormément de temps à arpenter les voix ferrées, les friches et les recoins industriels pour trouver des murs à peindre, ces lieux, l’équipement, tous les détails de cette discipline et aussi beaucoup de sensations me laisse un souvenir vraiment fort. Je continue encore le graffiti, moins souvent, mais tout cet univers ne me quitte pas, aujourd’hui c’est un thème de travail, je décortique ma vision tout ça, c’est vraiment intéressant.

Pour le coté plus professionnel, c’est marrant mais quand j’y pense je décorais mes cassettes audio, je taggais mes vêtements et mes pompes, et toutes mes affaires… et bien c’est toujours la même chose aujourd’hui avec les pochettes de disques, les collections de fringues etc, c’est juste passé à un stade industriel.

Quel était ton premier job, qu’il soit en relation avec l’art ou non?

Premier job, j’avais 16 ans, je vendais des chichis-chauds sur la plage en vacances, mais c’était super ennuyeux, alors je criais des débilités et au bout d’un moment j’avais un vrai succès, j’avais déjà un sens perfectionné de la communication… Non, mais plus sérieusement, je me suis juré de ne jamais perdre un été, automatisé à l’usine, j’ai commencé très jeune à répondre à des commandes pour des fresques, pour des commerces, des clubs, et des événements, je me débrouillais pas mal.

Tu es originaire du Jura, mais tu t’es installé à Paris depuis plusieurs années. Comment la capitale influence t-elle ton travail? Que penses-tu de l’évolution de Paris ces dernières années en ce qui concerne le street art?

Je connais mal Paris, et c’est difficile de revendiquer un amour pour une ville dont on a peu de souvenirs, j’y vis depuis seulement 7 ans, mais je m’y suis fait de très bons amis et la richesse culturelle y est incroyable. Je pense que c’est ça aussi qui influence mon travail et mon univers ici ; les potes et les expériences.

En ce qui concerne le street art, je trouve que c’est un terme vraiment global pour décrire un phénomène, plutôt qu’une école ou un mouvement, tout le monde s’y est essayé avec son style personnel, c’était un peu comme une mode, comme il y a eu des modes de style dans le graffiti. Là, j’ai l’impression que ça n’interpelle plus trop la population, alors quelque chose de nouveaux va arriver dans les rues, le tagtonik peut-être ?

Tu partages depuis peu ton studio avec ton ami, l’artiste KRSN. Comment vous êtes vous connu et vous arrive t-il encore de travailler ensemble?

Krsn est dans mon top best friends, très très bien placé, et c’est aussi un artiste exceptionnel, toujours surprenant et sincère, je ne me lasse pas de voir ses images, il claque tout.

Ça fait quelques mois qu’on a pas travaillé ensemble, on a été très occupés chacun de notre côté, on va s’y remettre bientôt, j’ai hâte, c’est toujours hyper cool de composer ensemble, très instinctif, à chaque fois j’ai l’impression qu’on est télépathe, ça marche très bien.

Qu’est ce que tu écoutes dans ton atelier?

De la musique classique et je me ballade nu dans un peignoir de soie mauve. Je suis très très classe en musique.

La musique joue un rôle important dans ton travail. Est-ce que des artistes, albums ou chansons influencent certaines de tes oeuvres?

Il y a toujours eu de la musique dans ma vie, c’est un truc assez marrant, mais quand j’étais petit j’entendais par la fenêtre les gens qui chantaient dans le bureau de ma mère, elle est orthophoniste, j’habite à coté d’un conservatoire, j’entends aussi les gens chanter, et mon atelier est collé à une école de musique, et ça y va. Ensuite je ne sais pas si la musique influence mon travail, ça te donne peut-être une attitude, ça t’invite plus à te lâcher peut être, mais je ne crois pas que ça joue fondamentalement sur ton sens visuel.

Par contre ce sont les rencontres avec les artistes et leurs univers qui te font évoluer, c’est dans l’effort d’adaptation que tu découvres des pistes que tu n’aurais pas forcément envisagées, mais ce n’est pas propre à la musique en fait, tous les projets sont plus ou moins comme ça. Je pense que la question dans l’autre sens est beaucoup plus intéressante, sur l’importance et l’influence de l’image sur un musicien.

Pourrais-tu nous décrire ta journée typique quand tu travailles?

Je n’arrête jamais de travailler.

A part l’art/design/graphisme, quelles sont les autres choses que tu aimes faire quand il te reste du temps?

Profiter de ma magnifique famille.

Quel est le dernier livre que tu aies lu?

J’en lis plusieurs en même temps en général, il y avait une monographie de Charlotte Perriand et une autre de Tallon, deux trois répertoires de design et là je reprends un vieux Tschichold de ma bibliothèque qui m’avait énervé, pour vérifier que ma vision de la typo a évolué un minimum, et je viens de commencer un pavé sur la renaissance italienne dans le même but.

Quels sont les artistes français et internationaux qui t’inspirent actuellement?

Il y aura toujours les grands classiques du design et des arts graphiques, et sinon chez les artistes en ce moment je trouve le travail de Tobias Rehberger vraiment intéressant, même si je m’intéresse à sa production depuis longtemps, les suisses aussi font des choses cool, Fleury, Decrauzat et aussi une française Delphine Coindet qui fait vraiment de belles choses.

En ce qui concerne ton exposition, Hooked qui a lieu à Montreal, peux-tu nous en dire un peu plus sur le contenu, sur quoi tu t’es concentré et comment se fait-il que tu exposes au Canada? As-tu d’autres expositions ou projets de prévus de ce coté de l’Atlantique?

«Dans le merdier là-bas au fond, de l’autre coté des barrières, collé aux voies, après le parking, sous le pont, en contrebas de la route, dans les herbes au bout du sillage, entres les débris et les débarras, la tôle et les câbles, au beau milieu des ronces, le long du mur derrière, dans la couleur et l’action ; c’est là, à 14 ans, que je me suis accroché avec le graffiti.» Voilà c’est un peu la phrase clef de l’expo, je tente de symboliser le rapport entre danger et jeu dans un espace, en composant la pièce de couleurs vives et de formes ludiques et d’une installation dangereuse de barres de fer équipées de piques tranchants. C’est un peu comme un massif de ronces hyper fun. Les lieux dangereux sont un composant indéniable de la pratique du graffiti, ça fait partie du rituel, c’est même pour certains taggers ce qui les excite le plus. Voilà, et j’ai fait ça ici car la galerie s’appelle Off the hook, et que c’était une coïncidence inévitable, tout comme celle de s’appeler Akroe ; Hooked.

Sinon rien de prévu ici, mais une grande envie de revenir à Montréal, je me suis fait des amis.

Connaissais-tu déjà le Canada? À part l’exposition, qu’as-tu prévu de faire ici?

Non, je ne connaissais pas, c’est vraiment cool, je me suis vraiment amusé, les gens sont accueillants et font la fête, la fête la fête…

Avec ton travail pour clients et tes expositions, as-tu encore le temps de réaliser des oeuvres dans la rue?

Je suis organisé…

Qu’est ce qui te prend le plus de temps actuellement: création commerciale ou création artistique personnelle? Comment arrives-tu à faire la balance entre ces deux mondes? Penses-tu que l’un influence l’autre?

Le temps de création perso dépend encore pas mal des projets de commande, c’est grâce aussi à la commande que je soutiens mon activité d’artiste, ça représente pas mal d’efforts dans les deux sens, mais je crois bien m’en sortir avec cette organisation pour l’instant. Et puis oui c’est indéniable que mon travail de recherche a une influence sur mon travail de commande, ça s’affirme de plus en plus, et j’en suis très heureux, je pense que l’inverse est moins intéressant.

Pour célébrer la sortie du film des Simpsons, la magasin Colette a fait appel à quelques artistes, dont toi, pour customiser un toy représentant Bart. Quelle est ton opinion concernant l’univers des designer toys, qui est un mouvement qui grandi fortement en France depuis ces deux dernières années? Pourrais-tu envisager de sortir une création en 3D produite en vinyl?

Non, non non, les toys ça me casse la tête, j’adore l’idée de la création en série de choses cools et débiles, mais j’ai vraiment du mal avec les modèles, les formats et les matières qu’on voit pour l’instant. Là j’ai fait un Bart, parce qu’on me comparait à Bart quand j’était plus jeune, avec son attitude et sa pomme, je trouvait ça marrant. J’ai fait un truc dans l’esprit Simpson en cédant la totalité du prix de vente à la fondation Mc Do. Mais je ne pense pas en faire bien souvent, en général j’ai plutôt tendance à sur-dimensionner…

Tu travailles avec Sixpack France depuis les débuts de la marque. Peux-tu nous raconter l’origine de cette aventure et les projets que tu as avec eux (nouvelle mini-collection Akroe)?

Ce sont des amis pour la vie, il y aura toujours pleins de nouvelles mini-collection.

Quelles sont les marques de streetwear que tu préfères et celles qui t’influencent?

Sixpack, Rated Rookies et aussi Freshjive, tu vois pourquoi ?

T’intéresses-tu aux baskets? As-tu beaucoup de paires? Quels sont tes derniers achats en la matière et quels sont tes paires “bijoux”?

Franchement pas vraiment, mais je ne m’en moque pas du tout, j’aime bien voir passer les tendances, mais je ne suis pas un sur-excité du shopping et de la collectionnite. Pour mes habits en général je suis toujours attiré par les classiques, les beaux classiques bien faits. Pour les Shoes, j’ai toujours flashé sur les modèles simples, noir et blanc. J’ai plusieurs fois les même paires dans des états d’usure différents, je suis straight c’est pas possible.

Par contre je suis vraiment attentif à la couture et haute couture, surtout chez la femme évidemment, je suis toujours surpris pas la profusion, la créativité et l’aisance des créateurs. Évidemment je suis plus réceptif aux collections un peu graphiques, et puis j’ai toujours un regard admiratif sur la qualité de l’image des marques de luxe, sur le souci et l’intelligence du détail. Hyper classe.

Que peut-on attendre d’Akroe pour les prochains mois?

2 livres, une V2 du Design&Designer de Pyramyd et un dénommé Deadline chez lazydog, dont la deadline…

Et enfin une réactu de mon site web, je reçois pleins de mails de gens énervés que je ne le fasse pas, c’est fou.

AIR JORDAN RETRO VIII – BLACK/RED SAMPLE

Alors que le retour des Jordan VIII Aqua approche à grands pas (le 22 septembre – voir ici), voici une nouvelle qui réjouira les amateurs du modèle. La Jordan VIII Black/Red va également revoir le jour ! Il s’agira d’un General Release (disponible un peu partout sans trop de difficulté) à $140 et la date de sortie est déja annoncée: le 22 décembre ! Voici, pour patienter, une photo du sample de la paire reposant sur le bureau de Josiah Lake, l’actuel Director of Footwear de Jordan Brand.

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PROJECT S2DIO #064 – JEFF SOTO

Par son langage visuel saisissant, Jeff Soto communique des visions et des craintes profondes, nostalgie de sa jeunesse et des thèmes comme l’amour, la convoitise, et l’espoir. La palette de couleurs originale qu’utilise Soto, son choix des thèmes et sa technique attirent un public de plus en plus large. Inspiré par ses jouets d’enfance, le style de vie coloré du skate et du graffiti, le hip-hop et la culture populaire, le travail représentatif de Soto est à la fois accessible et stimulant.

Les enjeux de l’environnement sont également fortement présents dans son travail. Il est préoccupé par le conflit des humains essayant d’exploiter ou tirer profit de la nature. Ses peintures transpirent cette tension, les créatures robotiques se battent en duel, les tentacules organiques et les bouquets de fleurs prospèrent alors qu’un brouillard noir et épais se dessine, parmi de sinistres crânes flottant.

En 2002, Soto obtint son diplôme avec mention de l’Art Center College of Design à Pasadena en Californie. Il habite actuellement en Californie du Sud, avec sa femme Jennifer et leur fille Shannon. (…)

Through striking visual imagery, Jeff Soto communicates profound visions and fears, nostalgia of his youth, and themes of love, lust, and hope. Soto’s distinct color palette, subject matter, technique and bold themes resonate with a growing audience. Inspired by childhood toys, the colorful lifestyle of skateboarding and graffiti, hip-hop and popular culture, Soto’s representational work is simultaneously accessible and stimulating.

Environmental issues also take precedent for Soto, who is concerned with conflict of humans trying to harness, or take advantage of nature. His paintings exude this tension, as robotic creatures duel, organic tentacles and flower bouquets thrive, and black smog looms amidst floating, ominous skulls.

In 2002, Soto graduated with Distinction from Art Center College of Design in Pasadena, California. He currently lives in Southern California, with his wife Jennifer and daughter Shannon. (…)

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PROJECT S2DIO #026 – CKOE

Ckoe est un artiste hollandais (Rotterdam) qui travaille non seulement comme comic artist et flash animator, mais qui réalise également toutes les choses qui lui plaise ou lui font envie. Il réalise par exemple de petites bandes dessinées qu’il publie lui-même, des abeilles en plastique et plein d’autres petites choses. Le personnage rose que l’on peut voir sur l’une des photos, sur son tableau, s’appelle Udder. Depuis ces deux derniers mois, Ckoe a travaillé dur pour réaliser une bande dessinée de 32 pages pleine d’humour, qui sortira en juin aux éditions Bries. Sad Dog, que l’on voit également sur son bureau, est issu d’une de ses nombreuses animations réalisées en 2005 sous la forme de mini-séries. Une société est déja interessée pour lui acheter le projet!

Bonne visite!

Ckoe is a dutch artist from Rotterdam who works as a comic artist and flash animator and besides that, does things he likes. He is, for example, making little self published comic books, plastic bees and other merchandise-like stuff. The pink character on the noticeboard (as we can see on the picture) is Udder. For the last 2 months Ckoe has been busy working hard to fill 32 pages of big fun. In june the comic book will be released by Bries. Sad Dog, that we can also see on his desk, comes from a short animation series he did in 2005. A big party is already interested in buying new episodes from him !

Enjoy your visit !

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