Inaugurant une série de quatre événements proposés en 2007 par la galerie nomade Arts Factory dans les locaux de l’Espace Beaurepaire, « Blanquet s’ouvre la panse » est de fait la première exposition d’envergure présentée à Paris (du 7 au 24/02) autour de l’univers tentaculaire de Stéphane Blanquet.
A l’image des imposantes rétrospectives programmées pour le Festival Périscopages 2005 de Rennes ou plus récemment à la Chapelle des Pénitents d’Aix en Provence – dans le cadre des Rencontres du 9ème Art – le copieux menu de « Blanquet s’ouvre la panse » pioche dans les différentes facettes du travail de l’artiste (dessins, peintures, installations, projections, photographies, volumes …) pour concocter un véritable festin graphique en l’honneur de ce créateur d’univers hors-normes. Cette exposition salue également la sortie aux éditions Cornélius du tout nouvel album de Blanquet » La Vénéneuse aux deux éperons « .
Ce somptueux roman graphique de près de 200 pages tout en ombres chinoises est une nouvelle pierre apposée à la construction d’une œuvre débutée en 1990 où Blanquet illustre de manière inimitable notre propre condition au travers d’une galerie de » personnages seuls, exclus, humiliés « , évoluant dans un monde tout droit sorti des cauchemars refoulés de l’enfance où l’on croise pêle-mêle » parents abusifs, enfants martyrs, corps et cerveaux en mutations perpétuelle. Un monde où l’on doit dominer, dominer pour survivre et muter pour dominer. Un monde de faits divers où il n’y a pas de coupables. »
