Jake Inez est un photographe d’origine mexicaine et philippine qui a ses racines dans la Californie du Sud. Son travail a un aspect cinématographique avec des éléments qui suggèrent une histoire sous-jacente plus profonde. La composition familière de son travail, accompagnée de l’importance accordée à la couleur, à la lumière et au mouvement, crée une image onirique qui laisse le spectateur empli de chaleur et désireux d’en voir plus. Le photographe publie aujourd’hui son deuxième ouvrage, Zephyr, en auto-édition. Inez y étudie des inconnus, observe leurs mouvements, leurs postures et leurs regards, devine leurs histoires tout en appréciant le fait qu’il ne les connaîtra jamais vraiment. Tout comme la première génération de photographes couleur dont il s’inspire : Stephen Shore, William Eggleston, Joel Meyerowitz et Harry Gruyaert, l’artiste trouve du réconfort dans ce qui est banal et de la beauté dans ce qui est négligé. Jake Inez explique: « Ce livre est un hommage à mon histoire dans le sud de la Californie. En capturant la vie de parfaits inconnus et des moments fugaces, je me retrouve à revivre les émotions et les souvenirs qui ont façonné ma propre jeunesse, en voyant des morceaux de mon passé se refléter dans leurs histoires. » Les natures mortes se mêlent ainsi à des moments plein de vie: virées en voitures classiques, pool parties, plage et l’omniprésence du skate, l’autre passion du photographe pour laquelle il a un indéniable talent. Cette combinaison de calme et de chaos reflète la vie qu’il mène. Il explique enfin: « Pour moi, il s’agit de faire confiance à ce que l’on ne voit pas. Cela permet de suivre son instinct et de ne pas s’inquiéter outre mesure du résultat. » Le livre de 150 pages, limité à 500 exemplaires tous signés, est maintenant disponible sur le site du photographe: https://www.jakeinez.net/books/p/zephyr.