PARRA X STONES THROW RECORDS @ PATTA

Pour célébrer les 10 ans du génial label californien Stones Throw en 2006, l’artiste hollandais Parra avait réalisé ce t-shirt: « When I Didn’t Have A Mic I Rapped On Headphones ». Sorti à très peu d’exemplaires, il fût sold-out en quelques minutes seulement… Mais aujourd’hui le magasin Patta à Amsterdam vient de remettre quelques exemplaires en vente, pour seulement 35€, ici ! L’occasion d’avoir un tee qui est entré dans la légende…

 

MARAS – LA CULTURA DE LA VIOLENCIA

La photographe catalane, Isabel Muñoz, est partie au Salvador pour rentrer directement en contact avec les membres des gangs les plus violents (et les plus jeunes, puisqu’ils ont, en majorité, entre 11 et 16 ans) dans les centres pénitenciers du pays. Les prisonniers racontent l’histoire de leur vie à travers leurs corps tatoués: têtes de morts, croix, tombes, qui représentent des codes secrets qu’on ne peut pas comprendre, mais qui nous interpellent. La photographe réalise son travail avec une grande humilité, mais aussi avec curiosité et respect, et surtout une grande piété pour les personnages dont elle tire les portraits.

La conception de la mort, quelque chose de très présent pour tous les membres des bandes, se reflète dans une imagerie terrible, où le démon et la mort cohabitent avec des scènes de sexe, mais également avec des références plus personnelles, comme les véritables portraits de famille ou les noms des êtres aimés qui s’entrecroisent avec tous les symboles d’identité de sa mara, son gang.

Jusqu’au 27 mai, à la Casa América de Madrid.

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PROJECT S2DIO #025 – RON ENGLISH

L’iconoclaste artiste Pop, Ron English, peint, s’infiltre, réinvente et satirise la culture moderne et son iconographie visuelle mainstream, que ce soit sur toiles, en chanson, ou plus directement sur des centaines de panneaux publicitaires détournés. English est un mélange spirituel entre Abbie Hoffman et un Bart Simpson adulte, délivrant un flux régulier d’images modifiées, chargées de messages sociopolitiques forts, d’humour candide et de subversion, en utilisant une technique mélangeant Dali à Disney !

Ron English joue avec l’iconographie des multinationales soigneusement mise en scène de sorte qu’elle soit employée contre les valeurs qu’elle est censée représenter. Les cibles de son travail sont, entre autres, Joe Camel, Ronald McDonalds, et la souris Mickey Mouse. Il fut, il y a peu, le sujet d’un documentaire de Pedro Carvajal, Popaganda, qui dépeint le portrait mémorable de ce véritable révolutionnaire américain : Popaganda, The Art and Crimes of Ron English. Il a également récemment commencé à réaliser ses propres toys, toujours dans son style Agit-Pop.

Dévoué à trouver le sublime dans le quotidien et à briser l’instant de l’approche didactique dans l’art et dans la vie, Ron English offre un univers alternatif où rien n’est sacré, tout est détourné et où il y a toujours un peu de place pour une franche rigolade.

Bonne visite !

Pop iconoclast Ron English paints, infiltrates, reinvents and satirizes modern culture and its mainstream visual iconography on canvas, in song, and directly onto hundreds of pirated billboards. English exists spiritually somewhere between a cartoon Abbie Hoffman and a grown-up, real-life Bart Simpson, delivering a steady stream of customized imagery laden with strong sociopolitical undertones, adolescent boy humor, subversive media savvy, and Dali-meets-Disney technique.

Ron English wrangles carefully created corporate iconographies so that they are turned upside down, and are used against the very corporation they are meant to represent. Frequent targets of his work include Joe Camel, Ronald McDonalds, and Mickey Mouse. Father of Agit-Pop, a documentary about the artist, produced by Pedro Carvajal, was recently released : Popaganda, The Art and Crimes of Ron English. He also recently started creating his own vinyl toys, always in his pure Agit-Pop style.

Dedicated to finding the sublime in the everyday and breaking the momentum of the didactic approach to art and life, Ron English offers up an alternative universe where nothing is sacred, everything is subverted, and there is always room for a little good-natured fun.

Enjoy your visit !

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PROJECT S2DIO #024 – EL TONO

El Tono (Le Diapason) réalise depuis des années de discrètes invasions d’espaces urbains, basées sur les codes graphiques de ses symboles. Les formes sont le point de départ de traînées abstraites de couleurs vives, qui complémentent la vieille peinture et les surfaces usées des murs sur lesquelles il peint ses oeuvres. Il essaie toujours d’intégrer ses compositions avec l’architecture et l’environnement.

Tout a commencé vers 1997 quand El Tono quitta Paris pour s’installer à Madrid. Il a trouvé la ville tellement saturée de graffitis qu’il a voulu se différencier en créant quelque chose qui lui permettrait de communiquer avec les gens d’une façon plus simple. Le diapason fut la réponse ! D’abord réalisés en forme de tags bruts, ses signes se sont affinés et précisés avec le temps. Il rencontra un peu plus tard celle qui deviendra sa petite amie, l’artiste Nuria, avec qui il peint pratiquement tous les jours. Le couple apprécie la participation des piétons, qui au premier abord ne se rendent pas compte des œuvres, mais une fois qu’ils les découvrent, ne peuvent plus s’en passer et veulent toutes les trouver dans la ville ! Voici donc les photos du studio qu’il partageait avec le street artiste espagnol, Nano4814.

Bonne visite !

El Tono (the tuning fork) makes discreet urban space invasions based on the graphic codes of his symbols. The shapes are the starting points for trails of brightly coloured blocks, which complement the faded paint and worn surfaces they are painted on. He always tries to integrate his compositions with the architectural background and all the surrounding features.

It all began in around 1997 when El Tono moved from Paris to Madrid. He found the place so graffiti-saturated that he wanted to create something that would communicate with people in a simpler way. His answer was the tuning fork. At first these were roughly sprayed tagsbut gradually they became sharper and more refined. Later he met his girlfriend Nuria and now they nearly always work together. They enjoy the participation of pedestrians, who at first may not notice their signs, but once they have discovered them, they are hooked and want to find more. Here are the pictures of the studio he was sharing with spanish street artist Nano4814.

Enjoy your visit !

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MIKE GIANT @ GALERIE MAGDA DANYSZ (VERNISSAGE)

Mike Giant s’est rendu célèbre en tant qu’artiste du graffiti mais aussi en tant que tatoueur depuis quelques années. L’encre noire est sa spécialité, que ce soit sur un mur, du papier ou la peau. Son style intègre à la fois le folklore mexicain, les illustrations japonaises et un quelque chose à lui qui le rend unique.

Depuis hier soir, il expose (et ce jusqu’au 26 mai) dans le nouveau local de la Magda Danysz de Paris, pour sa toute première exposition en galerie. Oeuvres sur papier et à même le mur, voici les photos du vernissage.

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