La marque new-yorkaise Engineered Garments retrouve cette saison Timberland pour réaliser une paire exclusive en nubuck: la Mid Wing Boot. Cette dernière reprend la base de la classique 6 Inch Boot de la marque mais est conçue en version basse, avec un motif wingtip. La paire est déclinée en deux coloris et verra le jour vendredi 4 mai dans les boutiques Nepenthes.
Visvim propose cette saison une nouvelle paire de sandales, l’Hana Sanda-Folk. Cette dernière est conçue en cuir tanné aux végétaux issu de la tannerie américaine traditionnelle Horween. Elle est déclinée en trois coloris (dark brown, brown, black) et vient de sortir au Japon.
Membre de l’agence Magnum depuis 1982, Harry Gruyaert décrit la photographie comme une expérience physique, un état d’excitation. Héritier de la tradition américaine incarnée par Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston, très influencé par le cinéma, Harry Gruyaert a su créer une palette chromatique extrêmement personnelle, un rouge dense, un vert qui vibre, une manière de découper la lumière et ses ombres dans le cadre. Le photographe belge explique: « La couleur est plus physique que le noir et blanc, plus intellectuel et abstrait. Devant une photo en noir et blanc, on a davantage envie de comprendre ce qui se passe entre les personnages. Avec la couleur on doit être immédiatement affecté par les différents tons qui expriment une situation. » Avec une vingtaine de nouvelles photographies, cette édition augmentée de Roots (initialement publié en 2012 et rapidement épuisé) – publiée par les Éditions Xavier Barral – nous plonge dans la Belgique des années 1970 à 1980 à travers un regard étrange et familier. Des premières photographies en N&B à la révélation de la couleur, cet ouvrage explore l’univers si particulier, presque expressionniste, du photographe belge. Ayant quitté la Belgique depuis plusieurs années, Harry Gruyaert s’est senti prêt à y revenir en 1973 et à porter un regard neuf, plus distancié, sur sa terre natale. Il commence à travailler en noir et blanc s’intéressant à la fois à des scènes du quotidien et à des sujets plus pittoresques au gré des fêtes, carnavals et autres manifestations locales en évitant les pièges sentimentaux ou documentaires. Puis c’est le basculement à la couleur : « J’ai mis environ deux ans à y voir la couleur qui m’intéressait. Ce fut une révélation. Par ailleurs, j’ai commencé à voyager en photographiant au Maroc, en Inde, toujours en couleur. Mais il y avait la Belgique, avec ce rapport de refus et d’attirance en même temps. Je savais que c’était un endroit visuellement intéressant, dans lequel il se passait des choses incongrues. Ce n’est pas pour rien que le surréalisme y a été si important. » Dans un texte très personnel, accompagnant ses photographies, Harry Gruyaert commente son rapport à la Belgique. Tandis qu’un essai de l’écrivain belge Dimitri Verlhust nous fait véritablement vivre ces photographies de l’intérieur. Le livre de 200 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des Éditions Xavier Barral. Une édition signée et numérotée de 1 à 30, sous coffret et comprenant un tirage couleur à encres pigmentaires sur papier baryté (26 x 37 cm) est également disponible en ligne, ici.
La marque japonaise Snow Peak, spécialiste de l’outdoor, collabore cette saison avec Danner pour réaliser une version exclusive de la Field Pro, modèle qui célèbre cette année son 60ème anniversaire. La paire est conçue en cuir et en Gore-Tex, avec une semelle Vibram. Déclinée en deux coloris, elle verra le jour au Japon à partir du 9 juin 2018.
Visvim propose cette saison une nouvelle version Dogi de sa Skagway Lo. Le modèle est cette fois conçu en toile d’origine italienne et est monté sur une semelle en gomme. Déclinée en deux coloris (ivory/navy), la paire est maintenant disponible sur la boutique en ligne britannique End Clothing.
La marque de Tokyo Kuro vient de dévoiler le lookbook de sa prochaine collection Fall/Winter 2018. On y découvre de très belles pièces conçues au Japon: vestes, chemises, crewnecks, hoodies, tee-shirts, jeans, pantalons, accessoires, etc.
Garry Winogrand est un photographe américain de l’après-guerre, célèbre pour ses photographies de New York et de la vie aux États-Unis depuis les années 1950 jusqu’aux années 1980, témoignages d’un pays balloté entre optimisme et bouleversements. Il aura marqué de son empreinte l’esthétisme des années 1960 et 1970, ainsi que l’histoire de la street photography. Si Winogrand est considéré comme l’un des plus grands photographes du XXe siècle, l’examen de son corpus pictural et de son influence sur la discipline demeurent incomplets, tant il a laissé de travail à accomplir dans l’archivage, le développement et le tirage de ses photographies. À sa mort, survenue brutalement à l’âge de 56 ans, il a laissé derrière lui environ 6 500 bobines qu’il n’a jamais vues. Dans The Street Philosophy of Garry Winogrand (UT Press), l’écrivain britannique Geoff Dyer a réuni plus d’une centaine de ses photographies conservées au Center for Creative Photography, dont dix-huit en couleur sont publiées pour la première fois, qu’il a toutes accompagnées d’un commentaire. La combinaison des photographies de Winogrand, classées par ordre chronologique, et des légendes de Dyer, drôles et inattendues, offre une nouvelle lecture de ces images. S’inspirant d’Adget, l’ouvrage culte de John Szarkowski publié en 2000, Dyer embarque le spectateur/lecteur dans un voyage extrêmement original à travers des images iconiques et inédites. Le livre englobe la plupart des thèmes majeurs de Winogrand et reste largement fidèle aux faits chronologiques et géographiques de sa vie, mais les réponses de Dyer aux photographies sont peu orthodoxes, parfois révélatrices et souvent hilarantes. Cette combinaison atypique du photographe et de l’écrivain, d’images et de textes, offre elle-même ce que Dyer revendique pour la photographie de Winogrand – une éducation à la vue. Le livre de 240 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions UT Press, ainsi que sur Amazon.com.
Pour sa nouvelle collection Spring/Summer 2018 (voir le lookbook ici), la marque japonaise FDMTL collabore avec Medicom pour sortir un très beau Be@rbrick en version 100% et 400%. Ce dernier met en avant la culture traditionnelle japonaise et ses arts textiles populaires tels que les broderies sashiko, le boro et autres patchworks, célébrant le wabi-sabi, la beauté de l’imperfection. Le toy sera disponible au Japon à partir du 27 avril 2018.
Le label canadien Viberg sort cette saison une nouvelle version de sa Derby Shoe. Cette dernière est conçue en cuir de veau tanné aux végétaux, et déclinée en deux coloris: Overdyed Black et Colour C. Les deux paires sont maintenant disponibles sur la boutique en ligne de Viberg.
C’est aujourd’hui que sort la nouvelle collection capsule réalisée par Saturdays NYC et la marque japonaise Porter. La ligne de sacs s’intitule Commuter Pack: Subway Series et s’inspire du trajet quotidien des new-yorkais dans le métro de la ville. Trois pièces ont été conçues en nylon taffeta: un Packable Boston, un Packable Tote et enfin un Packable Rucksack.
Remi Relief – le label fondé par le designer japonais Yutaka Goto en 2007 – vient de dévoiler le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2018. La marque continue de puiser son inspiration dans la culture américaine des années 60 et 70 et propose cette saison quelques vestes, chemises, hoodies, tee-shirts, pantalons, short pants…
Publié pour la première fois en 2009, Violet Isle d’Alex Webb et de son épouse Rebecca Norris Webb est considéré comme un véritable classique par les collectionneurs de livres de photographie. Cette nouvelle version publiée par les éditions américaines Radius Books est l’une des rééditions les plus attendues de l’année. Violet Isle (l’Île Pourpre), un surnom peu connu pour Cuba inspiré par les tons riches de son sol, présente un témoignage poignant et parfois troublant d’une terre vibrante et vulnérable. L’ouvrage combine deux visions photographiques distinctes: l’exploration de la vie de rue par Alex Webb, avec son attention aux détails, à la fois unique et complexe, et la fascination de Rebecca Norris Webb pour les animaux exotiques de cette île des Caraïbes qu’elle a pu observer dans de petits zoos de la capitale, dans la rue ou encore en visitant des musées d’histoires naturelles ou de simples ménageries. Le résultat est un judicieux et intriguant mélange de deux esthétiques différentes, inspirées par l’existence de Cuba au cours de ces cinquante dernières années dans une véritable bulle économique, politique, culturelle et écologique, relativement épargnée par le reste du monde, même s’il est peu probable que cela dure encore longtemps. Sorti le mois dernier, le livre de 144 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Radius Books ainsi que sur Amazon.com. Une édition limitée et signée de l’ouvrage, incluant deux tirages photographiques, est également disponible chez Radius Books.