CARRIE BORETZ – STREET

carrie boretz

Les photographies de STREET – New York City – 70s 80s 90s, le nouvel ouvrage de Carrie Boretz publié par les éditions powerHouse Books, ont été prises par la photographe à New York, du milieu des années 1970 aux années 1990. À cette époque la ville américaine était bien plus dangereuse qu’aujourd’hui, mais ce n’est pas cet aspect sombre de New York que Boretz a choisi de montrer à travers ses clichés. Au lieu de cela, elle s’est plutôt intéressée aux moments délicats et familiers de la vie quotidienne, dans les différents quartiers où elle vivait, avant que la plupart des graffitis ne soient nettoyés et que la ville s’assainisse et devienne ce qu’elle est aujourd’hui. Peu de personnes qui habitent ou visitent New York savent que la ville était bien différente il y a quelques dizaines d’années. Beaucoup de ces images montrent la réalité des rues d’alors, où les travailleurs, les sans-abris, les riches et les touristes partageaient l’espace public, illustrant comment l’une des plus grandes villes du monde était également remplie de contradictions. Mais il y a aussi un élément intemporel à ces images: les enfants jouent encore dans les parcs, dans les rues et les cours d’école, les banlieusards font toujours face aux éléments en attendant leur bus, les manifestations et les défilés sont très fréquents… Le spectre des émotions humaines est toujours visible, partout, pour celui qui sait regarder. Pour Boretz, rien n’était écrit, tout se jouait juste devant elle. La photographe new-yorkaise n’a pas de philosophie concrète sur la prise de vue autre que de faire confiance à son instinct: elle observe, prend son cliché puis s’en va, toujours à la recherche de moments qui feront battre son cœur plus vite. C’était le rush continuel de savoir qu’à tout moment elle pouvait rencontrer quelque chose de réel et de beau. Ce très bel ouvrage de 120 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions powerHouse Books, ainsi que sur Amazon.com.

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HOBO – S/S 2018 – DECK SHOES

hobo

Pour sa nouvelle collection Spring/Summer 2018, la marque japonaise Hobo réalise une paire de Deck Shoes en cuir. Cette dernière est fabriquée au Portugal et déclinée en quatre coloris (Black, Navy, Olive, Beige).

 

JEAN PROUVÉ – ARCHITECTE DES JOURS MEILLEURS

jean prouvé

À l’occasion de l’exposition JEAN PROUVÉ : Architecte des jours meilleurs la Fondation LUMA publie en collaboration avec Phaidon Press un ouvrage sur les architectures du designer et bâtisseur français Jean Prouvé. Ferronnier de formation, Jean Prouvé se considérait davantage comme ingénieur-constructeur que comme concepteur-architecte. Dans sa large production, qui s’étend du luminaire au mobilier, en passant par les stands d’exposition et les rayonnages, ses constructions modulaires occupent une place importante. Ce livre comprend deux essais inédits, l’un du professeur Mark Wigley, architecte, critique, théoricien et doyen émérite de la Graduate School of Architecture, Planning and Preservation de l’université Columbia ; l’autre de Philippe Trétiack, architecte, urbaniste, auteur et critique d’architecture français. On y trouve également une riche documentation historique et iconographique (images d’archives et d’autres plus contemporaines, dessins et notes manuscrites) sur l’œuvre de Jean Prouvé en général et notamment sur douze bâtiments préfabriqués créés entre 1939 et 1969, qui sont actuellement exposés à LUMA Arles, et ce jusqu’au printemps prochain. Ce très bel ouvrage de 240 pages nous fait découvrir le talent et l’ingéniosité d’une figure incontournable de l’architecture française du xxe siècle. JEAN PROUVÉ : Architecte des jours meilleurs est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Phaidon Press, ainsi que sur Amazon.fr.

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KAPITAL – S/S 2018 COLLECTION LOOKBOOK

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On découvre aujourd’hui le lookbook de la nouvelle collection Spring/Summer 2018 du label japonais Kapital. Ce dernier propose cette saison de nouvelles pièces particulièrement réussies et entièrement fabriquées au Japon: vestes, pantalons, short pants, jeans, chemises, tee-shirts, sacs, accessoires, etc.

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WALKER EVANS (EDITED BY CLEMENT CHEROUX)

walker evans

Walker Evans (1903-1975), récemment à l’honneur au Centre Pompidou, est l’un des photographes américains les plus importants du 20e siècle. Ses photographies de l’Amérique en crise dans les années 1930, ses projets publiés dans le magazine Fortune dans les années 1940 et 1950 et son « style documentaire » ont influencé des générations de photographes et d’artistes. Par son attention aux détails du quotidien, à la banalité urbaine et aux gens de peu, il a largement contribué à définir la visibilité de la culture américaine du 20e siècle. Certaines de ses photographies en sont devenues les icônes. Ce nouvel ouvrage rétrospectif, réalisé sous la direction de Clément Chéroux et publié par les éditions Prestel, retrace la carrière de Walker Evans à travers plus de 300 images, de ses premières photographies de la fin des années 1920 à ses Polaroïds des années 1970. Organisé thématiquement, le livre examine des thèmes tels que la relation du photographe avec l’impresario Lincoln Kirstein, son travail dans les cartes postales et les magazines, et son exploration de l’Amérique profonde, celle de la Grande Dépression, qu’il étudia tout au long de sa carrière. Présentant l’Amérique de son époque, s’immisçant brillamment dans le quotidien des farmersrednecks et New-Yorkers, l’œuvre du photographe est en soit une seule et unique grande image : celle de l’Amérique hétéroclite du XXème siècle. Dans un entretien réalisé en 1971 le photographe explique cet attrait en ces termes : « Vous ne voulez pas que votre œuvre vienne de l’art ; vous voulez qu’elle prenne origine dans la vie ? C’est dans la rue qu’elle se trouve. Je ne me sens plus à l’aise dans un musée. Je ne veux pas les visiter. Je ne veux pas qu’on m’apprenne quoi que ce soit. Je ne veux pas voir de l’art  » accompli « . Je m’intéresse à ce que l’on appelle le vernaculaire. Par exemple, l’architecture accomplie, je veux dire  » cultivée « , ne m’intéresse pas, j’aime davantage chercher le vernaculaire américain. » Réunissant les meilleurs tirages des plus grandes collections publiques et privées, l’ouvrage accorde également une large place aux objets (cartes postales, enseignes, ephemera graphiques, etc…) collectés par Evans pendant toute sa vie. À travers ses reproductions et ses essais de spécialistes internationaux, il offre une approche renouvelée de cette œuvre majeure de l’histoire de la photographie. Le livre de 320 pages est maintenant disponible sur Amazon.com.

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CURLY – S/S 2018 COLLECTION LOOKBOOK

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L’excellent label japonais Curly dévoile aujourd’hui le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2018. La marque réalise l’ensemble de ses pièces au Japon et propose cette saison quelques vestes, chemises, tee-shirts, pantalons, short pants, accessoires, etc.

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JUNGJIN LEE – DESERT

jungjin lee

Née en 1961 en Corée, Jungjin Lee est installée à New York et a réalisé plusieurs projets qui explorent le paysage et son histoire à base d’images panoramiques monochromes aux compositions parfaites et qui dégagent une ambiance de sérénité. Au début des années 1990, la photographe coréenne effectue plusieurs voyages à travers l’immensité de l’Amérique. Elle y a capture des images archaïques et primitives des déserts, des rochers, des broussailles et des cactus. Ses séries d’images fragmentaires et poétiques ont été décrites par le grand Robert Frank comme des «paysages sans la bête humaine». S’appuyant sur son héritage sud-coréen, l’artiste développe un langage pictural unique en son genre: OceanOn RoadPagodasThings et Wind sont autant de séries dans lesquelles son intérêt fondamental pour la nature et la culture s’exprime dans un espace de résonance poétique. Dans son œuvre, Jungjin Lee utilise sa compréhension profonde de la matérialité, la texture et l’artisanat. Elle utilise notamment un papier de riz traditionnel coréen sur lequel elle applique à la brosse en chambre noire une émulsion photo-sensible (Liquid Light). Les imprécisions qui en résultent dans le processus de développement et les imperfections dans la production vont à l’encontre de la supposée prétention à la vérité de la photographie. La présence physique des photos grand format de Jungjin Lee est immédiatement captivante. Photographier le paysage est pour elle une exploration de son propre esprit – les états introspectifs de l’artiste, dont le regard photographique est insistant et transformateur. «Mes images doivent être vues comme des métaphores : ni représentation du monde réel, ni expression de sa beauté visuelle, elles sont une forme de méditation». Elle utilise la photographie pour poursuivre une recherche intérieure quasi mystique, une méditation sur notre place dans le monde, sur notre rapport à la nature et aux objets. Qu’elle pose son regard sur le lointain ou le proche, Jungjin Lee transcende la vision ordinaire et extrait du monde des “immémoriaux”. Ses photographies nous font entrevoir ce que pouvait être l’art à ses débuts : une médiation chamanique qui reliait l’homme à ce qui l’entourait. «Ce que je cherche dans mes photos, ce sont les éléments de vie. La solitude de l’humain. La vie change en surface, comme un océan. L’eau est en mouvement perpétuel à la surface, mais dans les profondeurs, au cœur, rien ne bouge». Ce nouvel ensemble d’œuvres, publié aujourd’hui par les éditions américaines Radius Books dans un superbe coffret intitulé Desert, a été conçu en l’espace de cinq ans, au début des années 90. La photographe y capture le vaste sud-ouest américain et le transforme avec sa fameuse lumière liquide et des émulsions diluées photo-sensibles, pour créer des images aussi incontrôlables et naturelles que le paysage qu’elle dépeint. Desert comprend quatre séries d’œuvres (chacune reliée dans un livre séparé et présentée dans un superbe coffret unique) qui contiennent toutes des images monochromatiques de terres arides. La stratigraphie gravée dans les parois rocheuses, les pierres massives, les précipices cavernicoles et la faune anthropomorphique présentent un vaste recueil des nombreux visages et textures du désert. Chaque image met l’accent sur les qualités formelles du paysage, évitant la présence humaine, et évoque la photographie de la fin du XIXe siècle, tout en incarnant la vision moderne de Lee. Certaines images provoquent un sens de l’infini dans leur immensité, tandis que d’autres se limitent à des traits et détails particuliers des paysages. Ce sublime coffret est maintenant disponible en pré-commande sur la boutique en ligne des éditions Radius Books, ainsi que sur Amazon.com.

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