La marque japonaise South2 West8 vient de présenter le lookbook de sa future collection Spring/Summer 2025, avec de très belles pièces à l’esthétique outdoor.
La marque japonaise South2 West8 vient de présenter le lookbook de sa future collection Spring/Summer 2025, avec de très belles pièces à l’esthétique outdoor.
À la façon d’Eugène Atget ou de Walker Evans, les vues de Stephen Shore (né en 1947) présentent l’ordinaire, les coins de rue, les parkings, des maisons sans charme, une vitrine presque vide, des stations service, des chambres d’hôtel. Le photographe a collecté ainsi des images de tous les coins du pays : Floride, Californie, Texas, Montana, Ohio, Arizona… et même Canada. Le travail vise l’émotion, principalement au travers de la couleur et de la composition. À l’occasion de l’exposition Véhiculaire & Vernaculaire à la Fondation Henri Cartier-Bresson de Paris, les éditions Atelier EXB publient un très beau catalogue. Sur une idée de Clément Chéroux, cet ouvrage et l’exposition qu’il accompagne examinent l’oeuvre de Stephen Shore à travers le prisme inexploré de la photographie véhiculaire. Depuis les années 1960, Shore a réalisé la plupart de ses images depuis un moyen de locomotion, que ce soit la voiture, le train, l’avion ou même plus récemment le drone. Le voyage, aussi important que la destination, devient un prétexte pour expérimenter et construire une oeuvre photographique singulière. Stephen Shore explore ainsi le paysage contemporain en ce qu’il a de vernaculaire et ce qu’il révèle de la société américaine elle-même. L’ouvrage présente une dizaine de séries sous forme chronologique, de son travail en N&B réalisé à Los Angeles, alors qu’il n’a que 21 ans, à ses deux séries majeures American Surfaces et Uncommon Places ainsi que Topographies, conçue en 2020-2021, avec un appareil disposé sur un drone. Ces séries sont ponctuées d’extraits d’un long entretien entre Stephen Shore et Clément Chéroux. Ces derniers ont chacun signé un texte qui revient sur le sujet du road trip photographique considéré comme un genre à part entière dans l’histoire de la photographie, de Jacques Henri Lartigue en passant par Man Ray, Robert Frank, jusqu’à Joel Meyerowitz. Le livre de 190 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Atelier EXB.
Pour la nouvelle collection Ozism (voir le lookbook ici) réalisée par Jun Takahashi et Takayuki Fujii, les designers respectifs des labels Undercover et Nonnative, une très belle paire de Hiking Boots conçue par les ateliers italiens Guidi est proposée. Déclinée en trois coloris (brown, natural, charcoal), la paire est fabriquée en cuir de cheval est sera disponible au Japon dès le weekend prochain.
La marque japonaise Facetasm vient de présenter le lookbook de sa future collection Spring/Summer 2025.
J.Press Originals présente aujourd’hui le lookbook de sa nouvelle collection Fall/Winter 2024. Le label américain, qui opère depuis le Japon depuis 1986, réinterprète à nouveau de grands classiques du vestiaire masculin et féminin et propose une fois de plus de très belles pièces: vestes, chemises, pantalons, pullovers, varsity jackets, accessoires, etc.
David Hurn, membre de la célèbre agence Magnum, est l’un des photographes documentaires britanniques les plus influents de sa génération. Son travail se caractérise par une observation discrète et une perspicacité singulière, son penchant naturel pour les gens ordinaires dans leur vie de tous les jours. Les éditions britanniques Reel Art Press publient aujourd’hui un nouvel ouvrage du photographe: On Instagram. En 2016, Hurn ouvre discrètement un compte Instagram pour lui permettre de partager des conseils constructifs en matière de photographie : astuces, livres et recommandations. Son fil s’est développé pour inclure des réflexions sur les photographies de ses 60 ans de carrière, son ennui pendant les jours interminables d’enfermement, le travail de ses collègues photographes et une lutte avec les questions de l’IA et de l’artifice dans la photographie. On y trouve des photographies de la révolution hongroise en 1956, du tournage de A Hard Day’s Night des Beatles en 1964, des voyages en Arizona entre 1979 et 2001, des célébrations d’Halloween dans son village gallois pendant la période du covid, et bien d’autres encore. L’amour de la terre est également omniprésent dans la majorité de ses œuvres. Imprimé dans une qualité exquise, le grand format du livre fait honneur aux photographies de Hurn, tout en rehaussant ses propos. Expert dans son domaine, Hurn n’a aucune prétention et partage généreusement son parcours de photographe. Le thème de l’authenticité est présent tout au long des pages ; Hurn invite les photographes à laisser le monde être ce qu’il est, ou du moins à être honnêtes lorsqu’ils créent une image fictive. Hurn écrit : « Il me semble que, quelle que soit la forme de communication, qu’il s’agisse de peinture, de sculpture, de musique, de danse, de photographie ou même de discours, notre travail consiste à essayer de communiquer aux autres de la manière la plus honnête, la plus précise, la plus authentique possible, ce que nous avons vu, ressenti, pensé, à un moment donné ». Rassembler ces publications Instagram des sept dernières années dans un recueil a sa propre beauté. L’immédiateté d’une publication sur les médias sociaux est ici transformée en un journal plus expansif et contemplatif d’un véritable maître de son art. Le livre de 272 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Reel Art Press.
On découvre aujourd’hui le lookbook de la nouvelle collection Fall/Winter 2024 du label japonais Kapital. Kiro Hirata, le designer de la marque, propose de nouvelles pièces particulièrement réussies et entièrement fabriquées au Japon: vestes, pullovers, tee-shirts, pantalons, jeans, chemises, bucket hats, bonnets, casquettes, accessoires, etc.
On découvre aujourd’hui le lookbook de la nouvelle collection Spring/Summer 2024 du label japonais Enharmonic TAVERN.
Pour sa nouvelle collection Spring/Summer 2024 (voir le lookbook ici), nonnative collabore avec la marque de sandales japonaise Rig Footwear. Les modèles Kamba 2 (ci-dessus) et Bawaka sont déclinés en version Taupe et Gray. Disponible dès ce weekend au Japon.
Les éditions belges Hannibal Books publient aujourd’hui Hong Kong Whispers, un nouvel ouvrage du photographe Michael Wolf (1954 – 2019), en étroite collaboration avec la dessinatrice/peintre Arpaîs Du Bois. Les deux artistes ont réalisé des œuvres côte à côte à Hong Kong en 2014, nourries de leurs expériences et de leurs discussions. Le livre crée un dialogue fascinant entre deux approches artistiques contrastées mais mais complémentaires: les étonnantes séries de photographies de Wolf et les dessins acerbes et ambigus de Du Bois. À son arrivée à Hong Kong, Du Bois est submergée par une vague d’émotions, d’abandon, d’émerveillement, d’absorption, de surstimulation et d’aliénation, mais au milieu de tout cela, elle éprouve un étrange sentiment de reconnaissance. Ensemble, et parfois seuls, ils se sont plongés dans le biotope énigmatique des ruelles de la ville. Au cours de leurs explorations, Wolf lui a révélé des facettes cachées de la ville, telles que des salles lumineuses remplies de la ferveur des jeux d’argent. Ils marchent en silence et échangent des histoires, tentant d’articuler l’ineffable – les lumières, les couleurs, les émotions. Et au milieu de tout cela, ils savouraient les plaisirs simples, comme celui de trouver le tofu parfait dans diverses échoppes. Dans le chaos des rues de Hong Kong, Du Bois a cherché à s’immerger dans l’essence de la ville, à en absorber les images, les sons et les sensations, permettant ainsi au brouillard de se dissiper de son esprit. Alors que le temps passé ensemble touchait à sa fin, ils se sont assis sur le sol du studio du photographe, imaginant le livre qu’ils allaient créer, un témoignage de leurs expériences et de leurs souvenirs communs. Le livre de 160 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Hannibal Books.
À l’occasion du festival PHotoESPAÑA 2024, le Circulos de Bellas Artes de Madrid accueille depuis ce soir une magnifique exposition du photographe japonais Masahisa Fukase (1934-2012). La série Karasu (Ravens) de Masahisa Fukase a été réalisée entre 1976 et 1982, à la suite du divorce entre l’artiste et sa femme Yoko Wanibe. Le récit visuel de la série tourne autour de la forme anthropomorphique du corbeau. Les paysages côtiers de Hokkaido servent de toile de fond à ses photographies profondément sombres et impressionnistes de nuées de sinistres corbeaux. Symbole de la solitude du photographe, cet oiseau de mauvais augure est également interprété comme une allégorie sinistre du Japon d’après-guerre. Ravens, par le biais de son imagerie envoûtante, continue d’inspirer les artistes et les écrivains d’aujourd’hui. Jusqu’au 8 septembre 2024.
La marque japonaise Scye vient de dévoiler le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2024 pour homme et femme. Celle-ci se compose de vestes, chemises, pantalons, short pants, tee-shirts, accessoires, etc.