Pour sa nouvelle collection Spring/Summer 2023, Neighborhood collabore une nouvelle fois avec Benrus, et propose une version inédite de la montre Type-1 Mod. Le modèle, utilisé par l’armée américaine dans les années 60 et 70, est conçu en édition limitée et vient juste de sortir au Japon.
Fondée par le designer Yoh Matsumoto en 1993, la marque japonaise ato nous dévoile aujourd’hui un aperçu du lookbook de sa prochaine collection Fall/Winter 2023. Celle-ci se compose de très belles pièces entièrement conçues au Japon: vestes, sweatshirts, pullovers, chemises, tee-shirts, pantalons. accessoires, etc.
Publié par les éditions danoises Book Lab, Shrine est le nouvel ouvrage de Rose Eken, qui présente une collection de son travail des cinq dernières années (2018 – 2022) et est accompagné d’essais de la critique et historienne de l’art Maria Kjær Themsen, ainsi que du critique d’art et auteur britannique Jonathan Griffin et du docteur en philosophie, Heine Hansen. L’œuvre de l’artiste originaire de Copenhague a de nombreux supports et comprend notamment la sculpture en céramique, la broderie, la peinture, la vidéo et l’installation. Son univers englobe en particulier la culture des fans et les traces de la création artistique qui sont visualisées du point de vue de l’artiste. Les déchets et les objets laissés par les musiciens de rock, par exemple : instruments, canettes de bière, mégots de cigarettes, sont au centre de l’attention et reçoivent une touche féminine dans des matériaux tels que la broderie de soie et la fragile céramique. En juxtaposant des objets et en ramenant l’art de la nature morte, Eken crée des récits qui déclenchent l’imagination et la mémoire du public. Un lustre cassé, des urnes émaillées, des godemichés, des cartes de tarot et des fleurs fanées. Au cours des cinq dernières années, les motifs de l’artiste ont changé de nature. Les installations colorées en céramique ont été remplacées par des éléments noirs et une atmosphère de décomposition. L’obscurité et la mort occupent désorais une place centrale dans son oeuvre. Cette évolution est étroitement liée aux crises mondiales et aux événements survenus dans la vie de Rose Eken. L’artiste explique: « Nous portons tous en nous une part d’ombre, qu’elle soit liée à notre personnalité ou à des circonstances extérieures. Mais les pensées sombres ont tendance à être taboues, cachées ou supprimées. À un moment donné, nous devons choisir entre nous perdre dans la douleur ou tirer de la force de la blessure ». « À l’heure de la monoculture induite par l’internet, il est encore plus important d’accepter l’obscurité – les cicatrices, les traumatismes, le chagrin, la peur, la mort et même le mal. Ces thèmes sont importants si nous voulons reconnaître notre vrai moi. J’ai essayé de créer un espace de contemplation et d’immersion dans l’obscurité et la mort », précise t-elle. Le livre de 288 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Book Lab.
La jeune marque japonaise Fill the Bill vient de présenter le lookbook de sa nouvelle collection Fall/Winter 2023. On y découvre de très belles pièces, toutes entièrement conçues au Japon: vestes, pullovers, chemises, sweatshirts, pantalons, bonnets, bucket hats, accessoires, etc.
Suicoke Purple Label propose cette saison une version exclusive de sa Split-Toe Sandal et de sa Slide-In Sandal pour la boutique Nepenthes (Tokyo/Osaka/Hakata/New-York). Les deux modèles sont conçus en néoprène et déclinés en deux coloris (black/red). Disponible dès demain dans l’ensemble des boutiques Nepenthes.
La marque japonaise fondée en 1952 à Okayama JOHNBULL nous présente aujourd’hui le lookbook de sa nouvelle collection Summer 2023. Celle-ci puise son inspiration dans le workwear traditionnel et se compose de très belles pièces fabriquées au Japon: vestes. chemises, tee-shirts, pantalons. jeans, short pants, etc.
À l’occasion de la grande rétrospective consacrée au photographe suisse Willy Spiller, les éditions de la galerie de Zurich/Amsterdam Bildhalle viennent de rééditer son ouvrage phare: Hell On Wheels. À l’instar des États-Unis entant que melting-pot, le métro, protagoniste incontestable de cette série, peut se définir comme un “boiling-pot” : un vivier cosmopolite bouillonnant mêlant hommes d’affaires, dealers, femmes au foyer, policiers et chefs de gang. Publiées pour la première fois en 1984, les scènes du photographe suisse dans le métro new-yorkais, reconnu comme l’un des métros les plus dangereux au monde, racontent rétrospectivement une histoire différente: celle du glamour et de la couleur, de la curiosité et du divertissement. On apprécie aujourd’hui ces images d’une façon plus objective, sans le sensationnalisme, le danger et le voyeurisme proclamés par les médias à l’époque, mais plutôt avec la fascination de ce jeune européen fraichement débarqué à New York pour son peuple, ses néons, son agitation et son énergie implacable. Saisie sur pellicules de diapositives couleur Kodachrome, la vision de Spiller du système de transport souterrain sordide de la ville s’inscrit dans la lignée de celle d’autres pionniers qui ont documenté New York en couleur (on pense notamment à Bruce Davidson avec son projet Subway ou encore à l’œuvre de Joel Meyerowitz). Pris entre 1977 et 1984, les clichés de Willy Spiller nous font revivre avec une certaine nostalgie le New York d’il y a quelques décennies, avec l’émergence du rap et du graffiti, une ville en effervescence culturelle et au dynamisme créatif hors-norme. Ses images chargées d’émotion sont autant un document visuel incomparable du quotidien des new-yorkais dans le métro, qu’une ode colorée à la ville de New York et à ses habitants. Cette nouvelle édition comprend une introduction de Bill Shapiro (ancien rédacteur en chef du magazine LIFE), des textes de Paul Nizon et Willy Spiller, et des images inédites. L’ouvrage de 128 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Bildhalle. Une édition signée et une édition limitée à 150 exemplaires avec un tirage du photographe au format A4 est également disponible.
Fondé en 2010 dans le district japonais de Kojima, Japan Blue Jeans connait un grand succès en Asie et en Europe. La marque dévoile aujourd’hui le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2023 avec de très belles pièces conçues au Japon: jeans, pantalons, short pants, vestes, chemises, tee-shirts, etc.
Pour la première fois en neuf ans d’existence de la Magnum Square Print Sale, les photographes de Magnum ont invité un groupe hétéroclite d' »amis », d’artistes, de cinéastes et de collègues photographes à participer au dernier volet du triptyque Then. Now. Next. La vente des clichés se déroule du lundi 17 avril au dimanche 23 avril 2023. Chaque photographe participant offre sa propre interprétation du thème. La vente comprend plus d’une centaine de tirages réalisés par certains des plus grands photographes de notre époque. Les tirages, 15,2×15,2cm, de qualité muséale, signés ou tamponnés par l’estate, sont en vente pour 7 jours seulement, à $110 sur le site magnumphotos.com/shop/.
La boutique Nepenthes London vient de créer sa propre marque intitulée Woburn Walk, en hommage à la plus ancienne rue commerçante de la capitale britannique. Inspirée de la forme traditionnelle du mocassin anglais, la QR Moccasin est conçue en suède avec une semelle en crêpe. Elle possède un cordon pour resserer la chaussure au niveau de la cheville. Déclinée en trois coloris et deux versions (low/high), la paire est maintenant disponible dans l’ensemble des boutiques Nepenthes.
Architecte de formation, Guido Guidi adopte la photographie comme langage dans les années 60, attiré par le travail de Walker Evans, de Lee Friedlander, le cinéma néoréaliste italien et l’art conceptuel. Considéré comme l’une des figures incontournables de la photographie italienne, Guido Guidi n’a cessé d’explorer les paysages du Nord de l’Italie. Publié par les éditions britanniques MACK, Di sguincio – qui signifie de biais, de côté ou vu du coin de l’œil – rassemble plus d’une centaine de photographies en noir et blanc réalisées par l’artiste avec des appareils photo de petit format entre 1969 et 1981. Ces images témoignent des premiers dialogues expérimentaux entre Guidi et son appareil photo : réalisées sans regarder dans le viseur et éclairées par un flash lumineux, elles capturent des personnes, des corps, des gestes, des événements mineurs et des fragments d’espace dans des moments de rencontre soudaine, voire insidieuse. Bien que formellement austères et même à la limite de l’abstraction, elles documentent des personnes et des lieux proches – sa maison familiale à Cesena, les amis avec lesquels il partageait un appartement à Trévise, les collègues de l’Institut d’architecture de l’Université de Venise – formant des œuvres personnelles affectueuses qui explorent la tension performative au cœur de l’image. Ce livre reproduit les tirages de Guidi de l’époque, avec leur contraste élevé, leur flou et leur définition inhabituels, et leurs annotations manuscrites obliques, parfois indiscernables. Évoquant les joies de l’invention et de la collaboration au début d’une carrière artistique, ces fragments reflètent également l’agitation psychologique, sociale et politique de l’Italie à une époque de crise et de contestation des valeurs sociales, mêlant les influences du néoréalisme et du postmodernisme à la recherche de nouvelles formes. Le thème photographique fondamental du temps – tel qu’il est enregistré, vécu et manipulé – est leur constante insaisissable. Avec Di sguincio, nous découvrons un ensemble d’anti-documents ou de documents anachroniques – tamponnés, annotés et parfois artificiellement vieillis – qui commentent avec ironie les prétentions de la photographie à la vérité et révèlent les fondements d’un engagement de toute une vie avec les possibilités du médium. L’ouvrage de 144 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions MACK.