La marque de Tokyo Refomed a été fondée en 2019 par le designer Yoshiki Ando. Le label nous présente aujourd’hui le lookbook de sa nouvelle collection Fall/Winter 2025 qui se compose de vestes, pullovers, sweatshirts, chemises, pantalons, accessoires, etc.
Mark Cohen est le photographe de rue par excellence. Né en Pennsylvanie en 1943, ce dernier utilise depuis les années 60 une approche agressive dans laquelle il se rapproche au plus près des passants, appareil photo dans la main, flash dans l’autre, et prend son cliché avant qu’ils ne soient conscients d’être photographié. Ses images, d’apparence austère, capturent des moments, des gestes, et des émotions qui, parce qu’ils pourraient être invisibles aux sensibilités des autres, témoignent de la perception innée supérieure de Cohen, son don visuel à la fois précis, intelligent et subtil. Son œuvre a reçu une reconnaissance précoce, avec une exposition personnelle au Musée d’Art Moderne de la ville de New York dès 1973, alors qu’il n’avait que trente ans. Les critiques à son égard n’ont depuis cessé d’être élogieuses. Aujourd’hui, le travail de Cohen est exposé dans plus de trente collections internationales de premier plan, allant du Metropolitan Museum à New York au Metropolitan Museum of Photography de Tokyo. Publié par les éditions britanniques GOST Books, Tall Socks présente des images prises à New York il y a plus de 50 ans et qui sont publiées pour la première fois. En juillet 1973, Mark Cohen passe un mois dans une chambre d’étudiant à l’université de New York, tout en participant à un atelier de production cinématographique. Ses cours quotidiens étant de courte durée, il profite de son temps libre pour flâner dans la ville avec son appareil photo. Seules quelques images ont été imprimées à l’époque et la grande majorité d’entre elles sont restées invisibles, sauf sous forme de négatifs, jusqu’à aujourd’hui. Dans les années 1970, New York était réputée pour son taux de criminalité élevé, ses troubles sociaux, son métro peu sûr et sa qualité de vie en déclin. Le marasme économique avait durement frappé la ville et de nombreux habitants de la classe moyenne avaient quitté la ville pour s’installer en banlieue. Les photographies de Cohen en témoignent souvent par les graffitis, les détritus et les ruines présents dans les rues, mais ses images dépeignent également un New York plein de vie et en mouvement. Bien que la séquence du livre ne suive aucune narration particulière, le rythme des images donne l’impression de se promener dans une ville dont les habitants sont en perpétuel état de transit, Cohen se déplaçant discrètement à travers elle. Il y a des changements d’un bloc à l’autre, d’une étape à l’autre, et des détails et des impressions sont observés. Certaines images sont empreintes d’un sentiment de menace – le regard d’un étranger et les stations de métro menaçantes – mais aussi d’humour et de joie que l’on retrouve dans les chaussettes hautes d’un enfant, une dame avec des plumes de paon, un éléphant incongru ou une jeune fille portant une planche de bois dans une rue pavée. Le livre de 128 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions GOST Books.
On découvre aujourd’hui les premières images de la future collection Spring/Summer 2026 d’Undercover. Le label de Jun Takahashi a réalisé pour la saison prochaine de très belles pièces: vestes, sweatshirts, chemises, tee-shirts, pantalons, short pants, accessoires, etc.
Le label japonais ts(s), fondé par Takuji Suzuki et Daiki Suzuki (Engineered Garments), vient de présenter le lookbook de sa nouvelle collection Fall/Winter 2025 avec de nouvelles vestes, chemises, pullovers, sweatshirts, pantalons, accessoires, etc.
Nanamica propose cette saison une paire de sandales Kat-2 en édition limitée, en collaboration avec Suicoke. Le modèle est conçu avec un cordon Jacquard réfléchissant original, et est décliné en deux coloris: Beige/Black. Disponible dès maintenant au Japon.
Norm Architects est un studio fondé en 2008 et basé à Copenhague, qui travaille dans les domaines de l’architecture, des intérieurs, du design et de la photographie. Leurs réalisations, à la fois sensorielles et simples, visent à trouver un équilibre entre richesse et retenue, et entre ordre et complexité. S’appuyant sur des siècles d’échanges culturels entre le Japon et la Scandinavie, les années de collaboration étroite de Norm Architects avec des designers japonais ont façonné leur philosophie en matière de design. Le livre The Touch, publié par les éditions berlinoises Gestalten est une nouvelle collaboration entre Nathan Williams du magazine Kinfolk et Jonas Bjerre-Poulsen de Norm Architects qui nous présente plus de 25 espaces inspirants où la décoration d’intérieur n’est pas seulement attrayante sur le plan visuel, mais fait appel à tous les sens. À travers de magnifiques maisons, hôtels, musées et boutiques – des créations contemporaines d’Ilse Crawford et de Bijoy Jain aux classiques d’Arne Jacobsen – les lecteurs sont invités à explorer la manière dont l’expérience d’éléments tels que la lumière, la nature, la matérialité, la couleur et la communauté peut délibérément nous ramener à nos sens et imprégner chaque jour d’une qualité plus riche. Outre de magnifiques images et des entretiens avec des leaders de l’industrie du design tels que John Pawson et David Thulstrup, le livre détaille également des références philosophiques et d’histoire de l’art qui reflètent la tradition du design et de la théorie de la couleur. Pour une meilleure compréhension des concepts explorés, The Touch comprend une annexe qui dresse le portrait d’architectes tels que Lina Bo Bardi et Richard Neutra. Les pièces de design du patrimoine qui ont contribué à influencer ce mouvement sont également répertoriées dans le livre. L’ouvrage de 288 pages est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Gestalten.
La marque culte de Tokyo NexusVII vient de présenter le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2025. On y découvre notamment une collaboration avec Gregory, Suicoke et Peanuts.
Nonnative collabore cette saison avec la maque japonaise de sandales RIG pour créer la Pwani, une paire au design minimaliste. Fabriquées en daim naturel doux et texturé, les sandales sont équipées d’un cordon de serrage central pour un meilleur maintien. La paire est déclinée en deux coloris (khaki/black) et verra le jour le weekend prochain au Japon.
On découvre aujourd’hui le lookbook de la nouvelle collection Fall/Winter 2025 du label japonais Kapital. Kiro Hirata, le designer de la marque, propose de nouvelles pièces particulièrement réussies et entièrement fabriquées au Japon: vestes, pullovers, tee-shirts, pantalons, jeans, chemises, casquettes, bonnets, accessoires, etc.
Née en 1961 en Corée, Jungjin Lee est installée à New York et a réalisé plusieurs projets qui explorent le paysage et son histoire à base d’images panoramiques monochromes aux compositions parfaites et qui dégagent une ambiance de sérénité. Au début des années 1990, la photographe coréenne effectue plusieurs voyages à travers l’immensité de l’Amérique. Elle y a capture des images archaïques et primitives des déserts, des rochers, des broussailles et des cactus. Ses séries d’images fragmentaires et poétiques ont été décrites par le grand Robert Frank comme des «paysages sans la bête humaine». S’appuyant sur son héritage sud-coréen, l’artiste développe un langage pictural unique en son genre: Ocean, On Road, Pagodas, Things et Wind sont autant de séries dans lesquelles son intérêt fondamental pour la nature et la culture s’exprime dans un espace de résonance poétique. Dans son œuvre, Lee utilise sa compréhension profonde de la matérialité, la texture et l’artisanat. Elle utilise notamment un papier de riz traditionnel coréen sur lequel elle applique à la brosse en chambre noire une émulsion photo-sensible (Liquid Light). Les imprécisions qui en résultent dans le processus de développement et les imperfections dans la production vont à l’encontre de la supposée prétention à la vérité de la photographie. La présence physique des photos grand format de Jungjin Lee est immédiatement captivante. Elle utilise la photographie pour poursuivre une recherche intérieure quasi mystique, une méditation sur notre place dans le monde, sur notre rapport à la nature et aux objets. Qu’elle pose son regard sur le lointain ou le proche, Lee transcende la vision ordinaire et extrait du monde des “immémoriaux”. Ses photographies nous font entrevoir ce que pouvait être l’art à ses débuts : une médiation chamanique qui reliait l’homme à ce qui l’entourait. Sa série « Thing », publiée par les éditions de Séoul Datz Press, se compose d’œuvres capturant des objets quotidiens en gros plans intimes, qui sont ensuite imprimés en noir et blanc sur du papier coréen fabriqué à la main. Grâce à un processus de prise de vue méditatif, l’artiste distille l’essence du sujet, en éliminant tous les éléments étrangers. Les arrière-plans et les ombres sont éliminés, les formes sont simplifiées et les espaces vides sont remplis des émotions et des pensées intériorisées de l’artiste. En particulier, les espaces blancs qui entourent chaque objet sombre reflètent le concept de « vide » de la peinture et de la calligraphie orientales. Grâce à cet espace vide, les objets acquièrent une nouvelle signification. Lee s’interroge sur le rôle artistique qui consiste à explorer et à exprimer l’essence de l’existence par l’observation. Cette série occupe une place unique et distinctive dans l’œuvre de l’artiste, qui est généralement constituée de paysages. Jungjin Lee explique: « Pour moi, les photographies n’existent pas en tant que résultat, mais en tant qu’outil. Plutôt qu’une reproduction de la réalité ou une reconstruction de la beauté visuelle, elles servent de base à une contemplation fondamentale – des pensées qui ne peuvent être exprimées par des mots, des idées qui ne peuvent être affirmées ou soulignées d’une seule manière, des moments qui ne sont ni fluides ni immobiles, une interruption dans un espace infiniment ouvert, silencieux mais intense, des fragments surréalistes de la vie quotidienne, et des moyens d’expression métaphoriques – et c’est ainsi que les images ont été choisies. La série Thing, contrairement à mes travaux précédents, provient de quelque chose qui m’est plus proche, de quelque chose de familier. Cette familiarité naît de l’acte d’attente et d’une communication secrète entre moi et les objets. Cette familiarité, à son tour, devient étrangère à travers le vide de la pensée. Le vide, comme l’espace blanc dans une photographie, fait rêver les objets ». La vitalité de la série « Thing », qui est restée intacte pendant 20 ans, est transformée aujourd’hui en un objet élégant grâce au hanji (papier coréen fait à la main) et aux techniques traditionnelles de reliure à la main. Ce magnifique ouvrage de 66 pages, publié dans une édition limitée à 1500 exemplaires, est maintenant disponible sur la boutique en ligne des éditions Datz Press.
La V1 Gallery de Copenhague présente depuis aujourd’hui l’exposition Endpages de Margaret Kilgallen, une exploration des matériaux, du langage et de la forme chez l’artiste californienne décédée en 2001. Le titre fait référence aux premières et dernières pages d’un livre, souvent usées, tachées ou déchirées, sur lesquelles Kilgallen a peint en utilisant des matériaux de récupération. Influencée par son passage à la bibliothèque publique de San Francisco, où elle a appris à restaurer des livres, Kilgallen juxtapose dans ses œuvres les imperfections des pages jetées à son travail au trait précis et audacieux. Ces œuvres célèbrent le fait main et l’esthétique wabi-sabi, tout en reflétant son étude de la typographie. Kilgallen entrelace des formes de lettres graphiques avec des éléments picturaux, mélangeant les frontières entre le texte et l’image pour créer un langage visuel dynamique qui remet en question les formes traditionnelles de représentation. Jusqu’au 21 juin 2025.
Le label japonais Nuterm vient de dévoiler le lookbook de sa nouvelle collection Fall/Winter 2025. Celle-ci se compose de vestes, chemises, tee-shirts, pantalons, accessoires, etc.