Visvim sort cette saison une nouvelle version de son célèbre Valdez Down Jacket. Ce dernier est conçu en nylon italien avec quelques détails en peau de cerf. Un très beau patchwork d’étoffes en tissu vintage est cousu sur la veste. Elle est déclinée en deux coloris (green, olive) et disponible dès maintenant au Japon.
La boutique Nepenthes (Tokyo/Osaka/Hakata/New-York) vient de présenter quelques très beaux clichés mettant en scène les nouvelles pièces de ses différentes marques pour l’automne/hiver 2015, notamment Engineered Garments, South2 West8 et Needles.
Le label de Tokyo Édifice vient de sortir quelques pièces de sa nouvelle collection Fall/Winter 2015: vestes, chemises, pullovers, sweatshirts… Disponible dès maintenant chez End Clothing.
On découvre aujourd’hui le lookbook de la nouvelle collection Spring/Summer 2016 de la marque japonaise Nanamica. Cette dernière se compose de nombreuses vestes, chemises, tee-shirts, pantalons, short pants, sacs, accessoires, etc.
Dans son nouveau livre, Survivants en Ukraine, Stephen Shore dévoile une facette plus intime de son histoire. En effet, le grand-père paternel du photographe a quitté l’Ukraine pour les États-Unis à la fin du XIXe siècle. Bien que Stephen Shore ait toujours connu ses origines, c’est son épouse, Ginger, qui lui a suggéré de s’intéresser à l’histoire des survivants juifs de la Shoah vivant encore en Ukraine. « Elle a compris que mon travail devait entrer dans une sphère plus personnelle », explique le grand photographe dans ce livre. Et Ginger Shore a fait preuve d’une grande perspicacité : on retrouve dans cette nouvelle série de photographies tout l’art de la composition et l’exubérance des premières œuvres de Shore, auxquels s’ajoutent un sens de la narration et une délicatesse remarquables. Survivants en Ukraine est l’œuvre parfaitement maîtrisée d’un artiste parvenu au sommet de son art. Le sujet du livre a une résonance actuelle. 2015 est l’année du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais c’est aussi une année marquée par des affrontements incessants dans l’est de l’Ukraine. Le livre de Shore témoigne de l’histoire du XXe siècle mais avec un sens aigu du temps présent. Dans les photographies de Stephen Shore se côtoient des médailles militaires et des graffitis anti-Union européenne ; d’anciens textes talmudiques et des gamins avec leurs écouteurs sur les oreilles ; des jeunes se baignant dans une rivière et les médicaments d’une personne âgée ; ou encore des dessus de tables élimés, couverts de légumes du potager. Dans l’introduction du livre, Jane Kramer, correspondante européenne du New Yorker, parle de la vie des survivants que Shore a photographiés, avec la rigueur d’un texte d’histoire et la vigueur narrative d’un roman du XIXe siècle. Shore a photographié 22 personnes, mais Jane Kramer s’est intéressée à l’une d’entre elles, Anna Gribun-Perlova, décédée à l’âge de 95 ans, peu avant la parution de ce livre. « Si j’ai choisi de raconter l’histoire d’Anna, ce n’est pas parce qu’elle était différente, mais parce que ses propos étaient si réfléchis et, souvent, d’une clarté si douloureuse que, d’une certaine manière, elle s’exprimait pour tous. », écrit-elle. Survivants en Ukraine, septième livre de Stephen Shore publié par Phaidon, affiche une ambition artistique comparable à celle des précédents ouvrages. Comme dans le portrait intimiste d’Israël et de la Cisjordanie qu’il a réalisé en 2014, From Galilee to the Negev, les photographies de Shore captent le poids de l’Histoire dans les vies quotidiennes. Comme dans Surfaces américaines, on trouve des compositions de paysages rappelant les tableaux de Claude Lorrain, même si, évidemment, les ruines romaines et les voiliers font place, dans les photographies de Shore, à des étals de bord de route, à des lotissements et à des carrefours. On retrouve les décorations et les tchotchkes (bibelots) déjà vus dans son ouvrage de référence sur demande, The Book of Books, mais ils ont ici quelque chose de poignant. Cette beauté concrète s’exprime dans le livre lui-même. Avec un dos dépliable et un portrait du survivant et héros de guerre Tzal Nusymovych encollé sur la première de couverture, ce livre est d’une sobriété correspondant parfaitement au sujet et aux œuvres remarquables de ce photographe exceptionnel. L’ouvrage de 136 pages est dès maintenant disponible sur le site de Phaidon ainsi que sur Amazon.fr et Amazon.com.
The Next Door et sa boutique Acte 2 qui vient de fêter sa première année présentent un très beau lookbook Fall/Winter 2015, à la fois lunaire et minimaliste, mettant en avant les marques telles que OAMC, Sacai, Marni, Acne, Junya Watanabe, Etudes Studio, Y-3 ou encore Stussy.
Le label japonais inspiré par l’esthétique outdoor And Wander vient de dévoiler le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2016. La marque propose une fois de plus des pièces à la fois techniques et fonctionnelles pour homme et femme: vestes, chemises, sweatshirts, pantalons, short pants, casquettes, bucket hats, sacs, accessoires, etc.
On découvre aujourd’hui le lookbook de la nouvelle collection Spring/Summer 2016 de la marque australienne Kloke. Fondé en 2011 par Amy et Adam Coombes, le jeune label propose cette saison des très belles pièces: chore jacket (ci-dessus), vestes, chemises, tee-shirts, pantalons, short pants, tote bags, casquettes, etc.
Le label japonais Kics Document présente aujourd’hui le lookbook de sa nouvelle collection Spring/Summer 2016. La fondatrice du label Kanako Takeishi propose une fois de plus des designs épurés à l’esthétique minimaliste. Toutes les pièces sont conçues au Japon.
En 1967, le photographe Danny Lyon pointe son objectif sur la vie des prisons américaines. La réédition en fac-similé et en version française de Conversations With The Dead, parue en septembre dernier chez Phaidon, est le reflet poignant des quatorze mois qu’il a passés à l’intérieur de six pénitenciers du Texas. Libre de ses allées et venues, le photographe new-yorkais a pu observer les prisonniers dans leur cellule, travaillant dans les champs, en train de manger, de rêver… Il s’est lié d’amitié avec eux, consignant leurs témoignages et livre un document unique sur la vie en prison dans les années 1960. Danny Lyon fut l’un des pionniers de ce qu’on pourrait aujourd’hui appeler le photojournalisme d’immersion. Il traite son sujet à la manière des premiers écrivains de l’école du New Journalism des années 60, tels que Tom Wolfe et Hunter S. Thompson. Pour ce grand projet, il capture les jeunes prisonniers, dont beaucoup ont la peau recouverte de tatouages religieux, alignés dans la cour d’exercice de la prison, dans les files d’attente des repas, dans le réfectoire ou encore à la cueillette du coton dans les champs environnants, tandis que des gardes armés à cheval les surveillent sans relâche. Comme le confirment les écrits du prisonnier Billy McCune, beaucoup d’entre eux purgent des peines excessivement longues non pour des crimes violents mais pour simple possession de marijuana. Une routine malsaine s’installe alors dans leurs vies, avec un quotidien oscillant entre l’encroûtement et la répétition sans but. Les mots des prisonniers viennent remplir les espaces entre les images qui sont souvent austères, toujours envoûtantes. Danny Lyon développe la vision globale de son projet à travers des clichés de documents éphémères: rapports de prison, photos carcérales d’identité des prisonniers, lettres d’appel, sans oublier les témoignages manuscrits bouleversants des autres détenus avec qui il se lie d’amitié et qui ont fini par lui faire confiance au fil du temps. Le photographe a ajouté une postface à cette édition et l’ensemble des documents sont traduits en français en fin d’ouvrage. Plus de quarante ans après sa première publication, le livre conserve sa puissance brute et son sentiment persistant de tristesse face à toutes ces vies gâchées. Publiée pour la première fois en 1971, cette nouvelle édition de ce grand classique de la photographie est désormais disponible en ligne sur le site de Phaidon ainsi que sur Amazon.fr et Amazon.com.
La galerie de Copenhague V1 Gallery célèbre son 13ème anniversaire et organise à cette occasion une exposition rétrospective regroupant 13 toiles de 13 artistes avec lesquels elle collabore. On y découvre des œuvres récentes d’Eddie Martinez, Geoff McFetridge, HuskMitNavn, Jenny Holzer, John Copeland, Misaki Kawai, Søren Behncke, Richard Colman, Sara-Vide Ericson, Todd James, Thomas Øvlisen, Troels Carlsen et Wes Lang. Jusqu’au 9 janvier 2016.